Témoignage

 Bonjour !

Je m'appelle Séverine et j'ai 37 ans. Diagnostiquée bipolaire en 2010 et sous médicament seulement depuis 2 ans.
Originaire du Sud Ouest de la France à Castres, je n'ai jamais avoué à mes parents que je voulais devenir une artiste.
Le fait de ne pas le dire a provoqué des crises de bouffées délirantes aigues, la plus sévère en 2015.
Pour plaire à mes parents, j'ai fait des études en gestion d'entreprise. Première année en Prépa HEC, DUT GEA, Licence en Institut d'études politiques et pour finir une Licence Professionnelle "Animateur Qualité". J'ai échoué mes études car j'étais malade sans le savoir.
Je sortais souvent, je buvais beaucoup et je fumais des joints.
Entre phases maniaques et dépressives, je voyais régulièrement des psychiatres qui n'ont jamais posé de diagnostic. Des idées suicidaires en phase down et des crises mystiques en phase up. J'avais l'impression d’avoir une mission sur terre.
En 2002, à Marseille j’allais à l’église et j'avais l’impression qu'il fallait combattre des ennemis pour empêcher que la 3ème guerre mondiale n’arrive. Je parlais beaucoup aux inconnus et je voyais des signes dans les plaques d'immatriculation de voitures. Des messages codés et il fallait absolument que je les déchiffre. Mon cerveau était en ébullition et je n'arrivais plus à dormir.
Ma première hospitalisation a eu lieu lorsque j'avais 23 ans. Lors de mon stage dans une maison de convalescence, j'ai eu une relation amoureuse avec un patient qui était sans abri en cure de désintoxication. Il me faisait rêver car il venait de Paris. Mon désir d'artiste était lié.
Un soir, alors que le patient découchait dans ma chambre, un médecin frappe à la porte et m'annonce que mes parents et que le directeur de la maison de convalescence étaient là. Dans une colère euphorique, j’ai pris le téléphone et j’ai appelé la police. J’ai porté main courante contre mon père. Aujourd’hui je le regrette.
À l’hôpital, ils m'ont donné beaucoup de médicaments. Je suis restée une semaine dans une chambre sans biens personnels. L'autre semaine, j'étais beaucoup plus libre. J'avais un plan en tête : monter à Paris.
2 semaines d'hospitalisation en procédure HDT qui n'ont servi à rien car aucun diagnostic n'a été posé. Une fois sortie de l’hôpital, j'annonçais a ma mère que je partais vivre avec le patient qui lui allait s’évader de la maison de convalescence. En furie, je suis partie le rejoindre. Nous avons vécu un an ensemble. J'ai pris des risques inconsidérés : conduite, drogues. J'ai gaspillé beaucoup d'argent. Je me suis éloignée de ma famille. Nous avons vécu dans la rue à Paris puis en Bretagne. Notre idylle est morte dans le sud de la France en Aveyron. Un matin il n’était plus là.
J'ai eu des problèmes financiers. Ma seule solution, trouver du travail. J'ai donc travaillé au sein d'une entreprise agro-alimentaire dans le fromage en tant qu'assistante commerciale.
3 années stables, car j'avais arrêté les drogues.
Mais j’ai rencontré Mathieu en 2005. En 2007, Nous avons quitté le Sud Ouest pour Paris car il avait obtenu un CDI chez Sanofi en tant qu'attaché de recherche clinique. Mon rêve de Paris a refait surface.
La chance a fait que j'ai travaillé pendant 4 ans au sein du siège de Coca Cola à Issy les Moulineaux. J'ai dépassé mes limites. Je me suis donnée corps et âme dans le travail. Petit à petit, ma relation avec Mathieu s’est détériorée. Nous avons vécu un avortement. Il ne voulait pas le garder. J’ai commencé petit à petit à tomber en dépression . Jusqu’au jour où je tombe sur 34 pages de mails m'annonçant qu’il me trompait avec sa secrétaire. La seule issue était de partir. Je suivais une thérapie comportementale et cognitive avec une psychologue qui avait travaillé avec le grand psychiatre Christophe André. La seule issue était de partir.
J’ai perdu tous mes repères. On m'enlevait l’homme avec qui je croyais me marier, on m'a enlevé mon enfant. J'ai tout perdu.
J'ai alors commencé à dénigrer mon travail. J'avais l'impression que je travaillais dans une secte rempli de nazis. J'écoutais en boucle de la musique.
Je me suis séparée et j’ai vécu à Bievres dans l’Essonne. J'ai alors vécu un phase maniaque qui a duré plusieurs mois. Je me suis coupée de tout : je dessinais frénétiquement, j’écrivais beaucoup, j’avais l’impression d’entendre des voix, j’étais en lien avec les Pyramides d’Égypte. J’étais en lien avec la nature, l’oiseau de la Pie pour moi était un lien magique comme Audrey Tautou dans le film « le Long dimanche de fiançailles ». J'ai commencé à avoir des crises mystiques. Je croyais aux anges, aux démons, à la numérologie. J’ai commencé alors à me renseigner sur la physique quantique, à la théorie des cordes. J’avais l’impression que je devais décoder un code qui allait sauvait l'humanité. J’ai commencé à connaître des états de transe, je tremblait énormément. J’ai alors connu un livre qui a bouleversé ma vie.
J’ai fait l'expérience de l’écriture automatique. C’était en 2010, l’année où le diagnostic est tombé.
Dans cette écriture automatique était écrit :
Personne ne doit te dire le contraire
Je suis là pour te guider
Poésie
Je pense que le temps est venu pour toi
Génèse
Ne fasse que le bien autour
Tu dois guider génèse
Je suis venu te parler de la vie
Je dois te guider vers le salut
Le don de toi
Le don d’écouter la pluie
La pluie est le signe de la vie parce qu'elle veut de ton bien
La pluie doit te permettre de grandir
Je peux te le dire la Sève est prête
Ecrire
Je peux te le dire que la vie est génèse
Le message est le suivant : tu dois guider génèse
Je peux te le dire le temps est venu pour toi de partir
Jésus est là pour te guider vers la lumière
Écouter le don de parler et d’écouter
Est la lumière de la terre
Je suis là pour te montrer le chemin
Ne sois pas pressée
L’écriture elle peut te servir
Nature ne laisse pas le temps
Le temps oublié
Je suis et j'inspire, je suis et j’expire
Je suis et je protège pour te rendre belle
Ne laisse pas le temps
Je laisse les autres faire
Je prie le Seigneur me guider
Ne laisse pas le temps s'écouler
Je suis là lumière, je suis le courage nécessaire
Nature est le vide
Autour de moi, je suis et j’inspire, je suis et j'expire
Le temps te dira, le temps te guidera, le temps te poursuivra
Je suis et j'inspire, je suis et je persiste
Je suis et j’oublies le passé et le futur
Je prie tous les jours
Je suis et j'oublies
Je suis le guide, je suis le monde, je suis là lumière
Je prie la terre notre mère
Les brillantes
Je pense que tu devrais te diriger vers la nature, le temps est venu pour toi
Ne laisse pas les autres te guider, ne laisse pas la peur te submerger, ne laisse plus le monde sans toi
Je suis là n’aies pas peur
Le langage du cœur est le suivant : je suis et j’inspire, je suis et j’expire
Le souffle du vent, la sphère est là, la lune est pleine de lumière
Le dessin et la musique
Surnaturel est l’évidence, surnaturel est la plénitude et la pluie
Je cherche et je trouve
Je suis venu te dire que la vie est longue
Je ne suis pas sûre de dire la vérité aux autres parce que la nuit…
La vie est longue et le temps te dira
Je suis là pour te guider je suis là pour te montrer
Prie prie la terre qui se meurt
Les autres ne plus jamais les écouter
Je suis là pour te dire : prier prier
Je suis là pour guider les anges de la liberté
J’étais en arrêt maladie lorsque j ai écrit cela. Mon arrêt maladie a duré neuf mois. Coca cola m’a proposé une rupture conventionnelle. Je n’ai pas refusé.
J’avais l’impression que je communiquais avec les esprits. J’avais l’impression de communiquer avec Dieu et Jésus. J'ai perdu pied. Je n'ai jamais été élevée dans la religion. Le seul fait marquant de ma vie fut la mort de ma meilleure amie dans un accident de voiture lorsque j’avais 15 ans. La même année j'ai perdu mon grand père le lendemain de mon anniversaire.
Ma mère m’a prêté "le Livre de la Vie et de la Mort" de Sogyal Rinpoche, moine Tibétain. J'ai forgé mes propres croyances comme croire en la réincarnation. Je préférais me dire que ma meilleure amie allait se réincarnait…
A la suite de cette écriture, je voulais devenir sophrologue. Je voulais sauver l’humanité. Je voulais devenir artiste. J’ai même postulé pour des écoles d’art. Je me suis introduis dans le monde du graffiti. Je voulais rentrer dans les ordres. J'avais beaucoup de projets en tête. J’étais en pleine phase maniaque.
La Grâce à fait que j’ai eu la chance de participer au clip de « Jouer Dehors » de Mademoiselle K réalisé par Rodolphe Pauly au Bus Palladium. J’étais figurante pendant 3 jours. Je pouvais enfin réaliser mon projet de devenir artiste. Cette chanteuse m'a permis de transcender ma souffrance lié à l’avortement grâce à sa chanson « alors je dessine ». Ce furent les plus beaux moments de ma vie mais aussi les plus douloureux. Une fois la tournée de Mademoiselle K finie au Bataclan, je suis tombée en dépression.
J'ai alors pris contact avec un psychiatre. Il m'a diagnostiqué bipolaire. J’ai pris peur. J’ai refusé la maladie qui pour moi était une maladie inventée par la société. J’ai refusé de prendre le traitement.
Mes parents voyaient que cela n'allait pas. J'ai quitté Paris pour Castres. A 30 ans, je me retrouvais à vivre chez mes parents sans boulot. L’échec total, surtout après Coca cola. J’étais coupée de tout loin de Paris. Plus d’amis, plus rien.
Grâce aux réseaux sociaux, j’ai gardé contact avec Louis, lui aussi bipolaire, rencontré au clip de Mademoiselle K. Il m’a beaucoup soutenu.
On désire alors de se revoir. il habitait avec sa femme à Rouen.
On a passé tous les 3 un weekend ensemble. Louis m'annonce alors une tragédie le lundi : sa femme était morte d’une rupture d' anévrisme dans ses bras. Il était anéanti. Il a voulu que je l’aide à traverser le deuil. En tant que bipolaire, Louis n’a pas voulu se faire aider pour surmonter son deuil. Nous nous sommes beaucoup rapproché et nous avons vécu ensemble pendant 2 ans. Ce fut une des expériences les pires de ma vie. Il était violent, paranoïaque et jaloux. Un jour, je me suis retrouvée dans ses bras avec un couteau sous la gorge. Pourtant, je l'admirais. Louis était un guitariste talentueux. Nous avons même écrit une chanson ensemble. Nous avons pris beaucoup de risques : dépenser beaucoup d’argent, conduite dangereuse, drogues. C’était une histoire surréaliste. Pour nous, c’était les autres qui étaient fous. Mais si, mais non… Au fur et à mesure, nous nous sommes éloignés. C’était juste une descente aux enfers. Les crises de violence et de colère de Louis étaient de plus en fréquentes. On devait stopper la relation.
Pendant la même période, j'ai eu plusieurs boulots en CDD et en intérim mais rien de solide. Je souffrais beaucoup de mon échec parisien jusqu’à des pensées suicidaires qui vous collent dès le matin.
Tout le monde me disait que Paris était trop dangereux pour moi à cause de la maladie. Je devais faire une croix sur mon passé. Pas si facile.
J’ai alors commencé à prendre des cours de peinture. J’ai adoré faire de l'abstrait. La peinture m’a permis de créer des mondes parallèles, imaginaires et ésotériques. Pour moi, c’était une béquille. Un monde où je pouvais m’évader et fuir ma triste réalité.
Je souffrais énormément de mes petits boulots et je voulais conjurer le sort. J’ai alors commencé à chercher du boulot sur Paris. Lustucru m'a proposé un CDI en 2013 à Boulogne Billancourt. Pour moi c’était du pain béni comme une résurrection.
Je me suis complètement investie dans mon travail. J’ai alors rencontré Alan lors d'une session de graffiti à la MJC de Saint Denis. Comme deux aimants. Il est devenu un ami. J’étais heureuse. J'étais bien, tellement bien que je n'ai pas réussi à gérer. J’avais des excès d’euphorie et mon désir d’artiste refaisait surface.
L'hiver 2015 a été un point clef. Les attentats de Charlie Hebdo m'ont complètement bouleversé. J’avais l’impression que j’étais suivie par les RG. Je parlais aux inconnus dans la rue, j’ai fait rentré des gens chez moi qui m'ont cambriolé. Je ne dormais plus. J’ai commencé a déconnecter de la réalité. J’ai suivi des gens dans le métro en les insultant de RG. Pour moi, ils complotaient avec Manuel Valls. J’ai même été virée d’une gare à Paris par la sécurité.
J’avais l’impression d’être comme dans un film. J’embrassais les arbres dans la rue. J’avais l’impression que J allais mourir. J’entendais des voix et j’avais des hallucinations. Je voyais des démons comme dans les bandes dessiné. J’avais l’impression qu’on voulait me fusiller. Je me frappais toute seule. Mes parents m’ont récupéré en pyjama dans la rue pied nus, maquillée partout.
Il était temps d’aller à l'hôpital. Ils m’ont amené à L’Hôpital de Castres aux urgences. Je me suis débattue avec la perfusion. Le lendemain je me suis réveillée attachée au lit. Ils m’ont transféré à l'hôpital psychiatrique de Lavaur. Pendant une semaine je suis restée en pyjama. Je n’avais pas le droit de téléphoner ni de sortir. Ils m’ont donné un traitement de cheval. J’avais impression d’être dans le film « le vol au dessus d’un nid de coucou ».
Cette fois ci, j’ai vraiment pris conscience de ma maladie. J’étais allais trop loin et ce depuis longtemps. Depuis le diagnostic en 2010, nous étions en 2015. Je voyais le mal que je faisais à mon entourage de part mes excès. J’ai pris la décision de me soigner même s’il fallait que ce soit à vie. A l’hôpital, j’ai vraiment vu la folie dans les yeux et je lui ai dit : tu ne m’auras pas. Je suis restée 15 jours à l’hôpital et j'ai du passer devant un juge.
J’ai réussi à reprendre mon travail chez Lustucru. D'abord à mi temps puis à plein temps. Cela fait 2 ans que je suis stable. Cela a été long, douloureux. Mais aujourd’hui, je suis dans l’équilibre de la vie. Le fait de prendre le traitement me rassure aujourd’hui. J’ai perdu beaucoup de temps dans ma vie.
Mais toutes mes expériences m’ont permis de comprendre que la maladie doit être mon alliée, ma force. Il n’y a pas de mots pour décrire mon ressenti. Et c’est très difficile pour moi de vous retranscrire mon histoire, tellement tortueuse. Ce qui m'a fait le plus mal et ce qui me fait le plus mal aujourd’hui, ce sont les jugements des gens. J’ai perdu beaucoup d’amis avec la maladie.
Mais des fois j’ai envie de crier « Je vous emmerde ».
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Témoignage bipolarité Type 2

 Je m'appelle Jane et j'ai un trouble bipolaire de type 2.

C'est exact; mon diagnostic a été changé sur moi il y a environ un mois. Après d'innombrables séances de thérapie et de physiologie, des médicaments, des visites chez le médecin et des recherches nocturnes sur Internet pour savoir comment maîtriser un trouble dépressif , il s'est avéré que je n'en avais pas du tout.
Bipolaire. Quand mon physiatre m'a dit que j'avais un type de trouble bipolaire, j'ai vraiment ri de son visage. Je pensais qu'il plaisantait. J'avais des amis qui souffraient de trouble bipolaire et je n'agissais en rien comme eux. Je n'ai pas eu de hauts maniaques bizarres pendant des jours, ce qui est l'image typique quand on pense aux bipolaires. Il s'avère qu'il existe plus d'un type de trouble bipolaire. Mes amis avaient le type 1, tandis que j'avais le type 2. Bien que nous ayons des humeurs « haut » et « bas », l'intensité que nous ressentons à chaque « haut » ou « bas » est différente. La façon dont nous agissons au cours de chaque humeur est différente. Nos médicaments et nos traitements sont différents. Même s'il est causé par des structures cérébrales et des produits chimiques altérés similaires, il s'agissait de deux troubles différents.
Mais revenons à mon histoire de diagnostic. Le docteur a attendu que mon rire devienne gêné quand j'ai remarqué qu'il était complètement sérieux. Il m'a demandé de rechercher les symptômes du bipolaire de type 2 et de prendre des notes sur tous les symptômes qui me ressemblaient. Quand je l'ai fait, j'ai été choqué. Les petites « bizarreries » ennuyeuses que je pensais faire partie de ma personnalité, que je ne pouvais pas contrôler, faisaient en fait partie du trouble. Il s'avère que mon trouble bipolaire était présent tout au long de mon adolescence, avant que quiconque ne soupçonne que j'avais développé une maladie mentale.
Vous trouverez ci-dessous les huit principaux symptômes qui ont indiqué à mes médecins que j'étais bipolaire de type 2. N'oubliez pas que chaque personne présente son trouble bipolaire différemment et demandez de l'aide médicale si cela vous déclenche.
1. Je suis un type créatif.
De nombreuses études montrent que l'art et le trouble bipolaire sont inévitablement liés. Les chercheurs cherchent toujours à savoir pourquoi, car les individus bipolaires dans les arts sont surreprésentés en tant que groupe. Mais j'ai l'impression d'être en bonne compagnie ici car Lily Allen, Mariah Carey, Stephen Fry, Catherine Zeta-Jones, Carrie Fisher, Sinead O'Connor, Demi Lovato ont tous ou ont eu un trouble bipolaire. Encore plus de célébrités bien connues pour leur côté artistique tombent sous le trouble bipolaire.
2. J'ai constamment de nouvelles idées, en particulier pour les projets et les plans que je veux terminer.
Pendant mes humeurs positives ou mes périodes maniaques, j'ai une augmentation notable de mon énergie. Je suis tellement excité que je parle si vite et personne ne peut comprendre ce que je dis. Mes pensées s'emballent et sautent rapidement d'un sujet à l'autre. Je veux faire une centaine de projets différents à la fois et je pourrais même choisir de dormir des périodes plus courtes car il est plus important de mener à bien ces projets que de prendre soin de ma santé. J'étais un bourreau de travail et je me souviens de périodes où je ne dormais que trois heures (ou moins) parce que j'étais tellement excité ou câblé. J'avais juste besoin de faire beaucoup de tâches, surtout à 3 heures du matin. Une partie de mon cerveau savait que c'était malsain, mais il y avait une voix ou une impulsion plus forte "pour faire toutes les choses", comme il est dit dans le meme.
3. Périodes de comportement imprudent.
Dépenser trop d'argentpeut être un symptôme bipolaire. Je pensais que c'était un truc de femmes et que, quand les gens entrent dans leur magasin préféré, ils ne pouvaient s'empêcher de dépenser 200 ou 300 $. Mon préféré était les magasins d'artisanat, où j'allais chercher du papier de couleur mais je finissais par acheter des meubles, du tissu, des cadeaux, de la papeterie et plus encore. Il s'avère que pendant une période maniaque, mon cerveau désactive beaucoup d'inhibiteurs qui me disent quand je « passe à l'acte » ou que je prends des décisions que je ne prendrais pas habituellement. Je sais maintenant que je dois garder un œil sur ces périodes maniaques, car elles peuvent être un peu dangereuses - et pas seulement pour mon compte bancaire. Je suis plus susceptible de conduire trop vite ou de griller des feux rouges alors que je suis généralement un conducteur très prudent, boire trop lors de fêtes quand je ne bois pas et faire des choses dans la maison sans penser à ma sécurité (comme mettre une fourchette dans le grille-pain sans l'éteindre parce que mon toast est coincé). Une grande chose à propos d'être imprudent est que je ferais quelque chose "sur l'impulsion du moment". Ne pas aller prendre le petit déjeuner ou aller à la gym. Plus comme explorer une forêt et marcher jusqu'à ce que je ne puisse plus marcher, puis appeler ma famille pour leur faire savoir où je suis et qu'ils viennent me chercher parce que je suis perdu et que je ne peux pas rentrer à la maison. Aussi, adoptez un chien, puis conduisez toute la nuit pour que je puisse le rencontrer dès que possible. puis appelle ma famille pour leur faire savoir où je suis et qu'ils viennent me chercher parce que je suis perdu et que je ne peux pas rentrer à la maison. Aussi, adoptez un chien, puis conduisez toute la nuit pour que je puisse le rencontrer dès que possible. puis appelle ma famille pour leur faire savoir où je suis et qu'ils viennent me chercher parce que je suis perdu et que je ne peux pas rentrer à la maison. Aussi, adoptez un chien, puis conduisez toute la nuit pour que je puisse le rencontrer dès que possible.
4. Ressentir des émotions plus intensément que mes amis.
J'ai toujours su que je ressentais les choses différemment de ma famille et de mes amis. Un film pour enfants PG me laisserait un gâchis blubbery tandis que mes amis s'ennuyaient raide. Un reportage sur un politicien corrompu ou un rassemblement écologiste me mettrait dans une crise de rage et je ne montre pratiquement aucun type de colère. Je me souviens être sorti d'une réunion du personnel en me sentant tellement bouleversé et cru. J'avais l'impression que le directeur m'a attaqué pendant toute la réunion et je n'ai pu tenir le coup que jusqu'à ce que je sois de retour dans mon bureau. Mon meilleur ami m'a suivi et n'arrivait pas à croire ma réaction. « Jane… elle ne t'a pas attaqué ! Elle donnait à toute l'équipe des commentaires constructifs », a-t-elle répondu à la réunion. Une petite partie de moi savait qu'elle avait raison, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir si irritable et en larmes. Sachant ce que je fais de mes symptômes bipolaires maintenant, peut-être vivais-je un épisode « faible » ou dépressif, ou mon bipolaire me rendait irritable ce jour-là. Je lisais si profondément dans les événements et j'arrivais à une conclusion et à une réaction illogiques, ce qui confondrait, ennuyerait ou effrayerait mes amis et ma famille car ils ne pouvaient pas vraiment comprendre pourquoi je me sentais comme j'étais. J'ai aussi eu du mal à comprendre pourquoi je me sentais comme ça.
5. Avoir une signification ou une signification particulière dans les éléments (ordinaires).
Pendant une période « up » ou maniaque, on me dit que certaines de mes croyances sont un peu étranges et que j'ai perdu contact avec la réalité. Je devenais fasciné par les images d'art dans les livres et les peintures ou certains objets que les gens me donnaient. Je me souviens, quand j'étais adolescent, d'avoir trouvé un livre sur les dragons et d'avoir expliqué à mon ami comment les couleurs se mélangeaient dans les images. Mon ami m'a dit que j'étais un nerd et m'a laissé me pencher seul sur les photos. Plus tard, j'ai dû photocopier le livre pour pouvoir « posséder » ces images. Je fais encore quelque chose maintenant où je dois avoir une copie papier de livres ou des pages imprimées d'une peinture afin que je puisse "posséder" quelque chose "d'inpossérable"— une idée ou un sentiment que l'image ou l'image m'a donné. Je pense que c'est un sentiment similaire à mes virées shopping, où mon trouble bipolaire me donne envie de collectionner des sentiments ou des idées.
6. Chanter sans raison.
Je chantais à l'école et j'adorais ça. Le chant a été et sera toujours un exutoire pour moi. Cependant, pendant une période d'humeur « basse » ou dépressive, je ne peux pas. L'inverse se produit pendant une période "high" ou maniaque. Je chante, chante et chante et je ne peux pas m'arrêter. Je chante bonjour à ma famille. Je chante bonjour à mes chiens. Je chante bonjour à mes plantes. Je chante bonjour à mon patron. Si vous êtes un de mes amis proches, je vous ferai une sérénade au bureau en guise de bonjour ou d'au revoir. Il pourrait même y avoir de la danse ou des accessoires. Vous obtenez l'image. Mes amis m'ont demandé ce qui me pousserait à chanter pour eux, et je n'ai pu que répondre : "J'en avais envie." Maintenant, je sais que c'est l'un des grands indicateurs de mon état d'esprit. Surtout si je ressens le besoin de danser.
7. Fatigue ou manque d'énergie.
C'est quelque chose avec lequel j'ai lutté pendant des lustres. C'est un signe de mes périodes dépressives — lorsque j'ai des sentiments de désespoir, de manque de concentration et que je n'ai pas envie de faire les activités qui me procurent habituellement de la joie. Non seulement cela a un impact significatif sur mes activités quotidiennes, mais sur mon bien-être en général. Mon médecin m'a informé que parce que j'avais un trouble bipolaire depuis que j'étais adolescent et qu'il n'était généralement pas traité, il devenait plus fort. Et cela pourrait être dangereux lorsqu'il s'agissait d'un trouble bipolaire de type 2. À mesure qu'une personne bipolaire vieillit, le trouble a tendance à avoir des périodes plus longues et plus intenses de la phase dépressive. Cela signifie mes larmes récentes, ma léthargie et mes pensées d'automutilationétaient liés à mon bipolaire. J'étais alarmé que bipolaire s'aggrave plus il reste longtemps non traité. J'ai d'abord vu mon médecin sous un diagnostic de dépression, et il m'a dit que beaucoup de troubles bipolaires de type 2 sont diagnostiqués à tort comme une dépression. Le plus grand signe que j'étais bipolaire et non dépressif était que mes médicaments n'étaient pas très efficaces, surtout lorsqu'il s'agissait de gérer ma fatigue et mon manque d'énergie.
8. Avoir des membres de la famille bipolaires.
Le dernier ici est un grand. J'ai un oncle atteint de trouble bipolaire, et ma famille et moi avons longtemps pensé que le bipolaire n'était pas héréditaire. Non. Maintenant, nous devenons plus conscients de qui l'a, car le «gène bipolaire» est définitivement présent dans ma famille. Il existe un mythe selon lequel si vous avez quelqu'un qui vous est apparenté et qui est bipolaire, vous êtes également bipolaire, et c'est faux. Les scientifiques pensent que vous avez besoin du gène, des facteurs environnementaux et des facteurs de stress pour que le gène se développe réellement dans le trouble bipolaire. Mais les pourcentages sont assez élevés si vous connaissez un membre de la famille qui en est atteint. Les recherches suggèrent qu'il se situe entre 5 et 10 % pour un parent proche et entre 40 et 70 % pour un jumeau. Je n'avais aucune idée que j'avais un trouble bipolaire, donc si vous connaissez un membre de la famille qui en est atteint, ce serait peut-être une bonne idée de vérifier votre santé mentaleavec un médecin.
Voilà donc ce que je sais jusqu'à présent. Le trouble bipolaire de type 2 est une maladie chronique avec les signes ci-dessus comme indicateurs de l'état de mon humeur. Cependant, j'ai un nouveau médicament qui aide à niveler les extrêmes des épisodes maniaques et dépressifs. Mon objectif est maintenant d'apprendre à vivre ma meilleure vie, maintenant je sais que mes petites "bizarreries" dans mon cerveau ont un nom. La plus grande leçon que j'apprends est un message de mon médecin : J'ai un diagnostic, mais je ne suis pas mon diagnostic. Je suis toujours une personne qui mérite d'avoir une vie pleine, saine et productive.
J'espère que cet article vous aidera également à vivre le vôtre.
Jeanne

Témoignage : vivre avec des troubles bipolaires

 Témoignage :

" Il y a huit ans, ma vie a changé pour toujours. C'est à ce moment-là qu'on m'a diagnostiqué un trouble bipolaire II.
Après tant d'années de lutte, ce fut un soulagement de découvrir enfin ce qui n'allait pas chez moi ; jusqu'à ce que la peur et le désespoir de vivre avec une maladie mentale m'envahissent car je ne savais pas quoi faire ensuite. Je savais que ma vie était complètement bouleversée, et que plus personne ne me regarderait de la même façon…
Pendant des années, j'ai lutté contre la dépression . Je parlais à mon médecin, je prenais les pilules qu'il me prescrivait et je ne lui parlais plus jamais.
En fait, je commençais à me sentir tellement bien, que j'arrêtais de prendre le médicament - parce que je ne savais pas que j'étais alors dans un épisode hypomaniaque, prenant de mauvaises décisions, mais me sentant tellement merveilleux !
Chaque jour pour moi est un point d'interrogation.
C'est un jeu de devinettes constant; parfois c'est comme regarder un parfait inconnu, sauf que cet étranger est littéralement dans mon propre miroir, me fixant, me mettant au défi de deviner qui je vois.
Un instant, je suis content, heureux d'être dans ma peau, tandis que quelques instants plus tard, une petite chose se produira et mon humeur changera immédiatement.
C'est ce qu'on appelle un épisode d'humeur mixte, et ils sont imprévisibles, instables et importuns; pourtant traitable avec l'aide de mon médecin et en prenant régulièrement mes médicaments.
Mais est-ce qu'aujourd'hui sera le jour où je me sentirai bien parce que c'est une humeur normale ? Ou est-ce parce que je deviens hypomaniaque, avec tellement d'énergie que j'arrête de dormir, sur le point de faire des choses extrêmement imprudentes et négligentes qui me blesseront et blesseront ceux qui m'entourent, et que je regretterai plus tard ?
Suis-je triste parce que le temps est un peu maussade, une dépression si profonde que des pensées suicidaires s'insinuent comme du brouillard, me montrant des images de personne d'autre que ma famille proche venant à mes funérailles ?
Et la question la plus importante - est-ce le début de quelque chose à long terme où j'ai besoin de temps pour guérir, ou puis-je endurer et voir où les choses vont?
L'endurer le rend parfois dix fois, cent fois pire.Mais prendre du temps pour guérir ? Cela provoque la culpabilité que j'ai laissé tomber mes collègues, laissé tomber mes parents, que je ne peux plus gérer la vie.
J'ai pris de quelques jours de repos à plusieurs mois de repos. Ce n'est jamais plus facile, ce n'est jamais mieux. Le plus difficile est de savoir quand prendre cette pause.
Je me souviens que la première fois que j'ai été retiré du travail, c'était parce que j'oubliais mes 45 minutes de route pour me rendre au travail, je ne savais même pas si je m'arrêtais à ce feu ou si je suivais le code de la route, et même quand je m'en souvenais, je pensais au tout le temps, "Si je conduisais dans le fossé, est-ce que quelqu'un s'en soucierait ? Est-ce que quelqu'un le remarquerait ?
Chaque fois que j'ai été absent du travail, j'ai fini par reconnaître que c'était la meilleure chose que j'aurais pu faire pour moi-même, que je devenais incapable de faire mon travail efficacement, que si je ne m'étais pas reposé et réinitialisé mon cerveau, je aurait pu causer des dommages irréparables.Les journées de santé mentale sont ma grâce salvatrice - j'ai récemment dû en prendre une parce que je ne pouvais tout simplement pas faire face à la journée, quoi que je fasse, et que je devais prendre soin de moi. Mais je dois mentir et dire « je suis malade » à cause de la stigmatisation.
Peu de gens connaissent mon histoire. Ils connaissent peut-être des bribes, mais ils ne voient pas que je leur présente chaque jour une façade.
En de rares occasions, mon vrai moi apparaît, mais ils ne savent pas à quel point il est épuisant d'être toujours une personne heureuse, détendue, organisée et organisée chaque jour; prétendre que mon monologue intérieur n'est pas en colère - pas contre eux, mais hurlant néanmoins de fureur, désirant que la rage soit libérée; faire semblant que les larmes ne menacent pas de tomber comme des ruisseaux d'eau incontrôlables sur mon visage à tout moment ; prétendre que je n'ai pas tellement d'énergie que je pourrais courir pendant des heures sans jamais m'arrêter pour respirer.
Et le pire, c'est qu'en raison d'un merveilleux déséquilibre chimique dans mon cerveau, je n'ai absolument aucun contrôle sur tout cela.
Parfois, je me sens « normale », mais ce n'est pas la même chose que ce que vivent les autres. Mais je m'y accroche comme à ma couverture préférée pour me souvenir de la sensation quand je me bats.
Je fais confiance à mes collègues; Je sais qu'ils m'aiment pour moi. Ils voient à quel point je suis formidable dans mon travail et ils apprécient honnêtement ce que je fais pour nos clients. Mais je ne peux pas leur dire. La stigmatisation est encore trop grande ; J'ai peur qu'ils me regardent différemment, que la stigmatisation d'une maladie mentale , un handicap invisible qu'ils ont du mal à comprendre, vienne entacher la façon dont ils me traitent si je semble un peu décalé ou si j'ai besoin de prendre une journée de santé mentale .
Je ne veux ni n'ai besoin de pitié; J'ai besoin de compréhension. Je suis heureux que nous participions au mois de la santé mentale , car cela me donne l'occasion de partager mon histoire et, espérons-le, d'accroître la sensibilisation. Je sais que 1 personne
sur 5 , selon l'Alliance nationale pour la maladie mentale, connaîtra un problème de santé mentale défi cette année; J'en fais l'expérience année après année, mais pensez au nombre de personnes avec lesquelles vous travaillez.
Je travaille avec environ 45 personnes, et je ne suis qu'une personne que je connais qui se débat dans ces 45 personnes. Qui sont les huit autres qui rencontrent des problèmes cette année - sans que la menace de COVID-19 ne pèse sur eux ? Je sais que tu es là, je sais que tu es silencieux, mais tu n'es pas seul.
J'aimerais pouvoir parler à tous ceux que je connais de mes problèmes de santé mentale .
Je n'ai pas honte, je dirai à tous ceux qui me demandent tout ce qu'ils veulent savoir, car je crois fermement que nous devons mettre fin à la stigmatisation entourant les troubles mentaux . Je suis parfaitement capable de prendre soin de moi, de faire un excellent travail, d'être un membre à part entière de la société, d'avoir des relations saines . Le mot bipolaire ne définit pas qui je suis mais cela détermine la façon dont ma vie est structurée. Et cette structure est assez rigide.
Afin de maintenir ma stabilité, je dois contrôler de nombreux aspects de ma vie, y compris être organisé dans mes pensées, dans ma maison, dans mon alimentation, dans ma vie sociale et, surtout, dans mon travail.
Cela m'a rendu assez efficace dans mon travail, donc j'en suis reconnaissant ! Mais parfois, c'est un peu bizarre de devoir planifier quand je vais nettoyer ma maison parce que si je suis instable, ça ne se fera tout simplement pas, et ce chaos crée encore plus d'instabilité dans ma santé mentale .
La maladie de chacun est différente. Il n'y a pas de bonne réponse, et quand ma mère me demande comment elle peut m'aider lors de mes mauvais jours, souvent je ne sais même pas. Ce qui a fonctionné le mois dernier ne fonctionnera peut-être pas ce mois-ci, mais cette persistance tranquille à être là et à essayer de comprendre a fait la différence.
S'il y a une chose que je dirais aux personnes ayant un problème de santé mentale , c'est ceci : n'arrêtez pas de vous battre pour vous-même. Vous en valez la peine, et plus important encore, VOUS ÊTES PLUS FORT QUE LA LUTTE.
Ce que je dirais à ceux qui n'ont pas encore rencontré de problème de santé mentale , c'est de ne pas nous juger, de ne pas nous considérer comme incapables, indignes de confiance ou non fiables.
Nous traversons plus que vous ne le voyez, plus que nous ne le disons, et parfois la culpabilité et la honte que nous nous imposons sont bien pires que tout ce que vous pourriez nous dire ou faire.
Ne nous traitez pas différemment, s'il vous plaît, n'utilisez pas "cette voix" si vous demandez si nous allons bien, mais sachez que nous voulons sentir que quelqu'un s'en soucie, même si nous gardons notre masque joyeux.
Comprenez que vous ne pouvez pas nous réparer, mais nous pouvons vraiment utiliser un sourire de votre part, une oreille silencieuse, ou juste quelqu'un pour s'asseoir avec nous pendant cinq minutes afin que nous ne soyons plus seuls…

Traitements autres que les médicaments

Traiter le trouble bipolaire

Changements de style de vie
Votre médecin et votre thérapeute vous parleront probablement de stratégies pour gérer votre mode de vie , notamment :
Éviter les drogues et l'alcool, qui peuvent intensifier les problèmes associés au trouble bipolaire
Développer des capacités d'adaptation saines et des exutoires utiles pour votre stress
Miser sur une bonne nutrition
Dormir suffisamment et faire de l'exercice régulièrement
Chercher le soutien d'amis et de membres de la famille de confiance ou rejoindre un groupe de soutien pour les personnes atteintes de trouble bipolaire

Médicaments dans le trouble bipoazlire

 Traiter le trouble bipolaire

Médicaments sur ordonnance
Les médicaments peuvent aider une personne atteinte de maladie bipolaire à gérer ses symptômes et à bien fonctionner dans la vie de tous les jours. Une personne atteinte de trouble bipolaire a tendance à avoir des hauts extrêmes (manie) et des bas extrêmes (dépression). Certains médicaments aident à stabiliser votre humeur afin que vous n'ayez pas de hauts et de bas sévères.
Étant donné que la pharmacothérapie est une composante importante du traitement du trouble bipolaire, il est important de vous renseigner sur les diverses options de médication. Un psychiatre choisira les médicaments susceptibles de fonctionner le mieux pour vos symptômes. Parfois, vos médicaments peuvent devoir être ajustés ou modifiés.
pas que ce n'est jamais le cas. une bonne idée d'arrêter de prendre un médicament ou de changer la dose d'un médicament sans en parler d'abord à votre médecin.
lithium (Lithane, Lithobid, Lithonate, Eskalith, Cibalith-S, Duralith, Theralite ), qui est un élément et a été le premier traitement du trouble bipolaire. Bien qu'il nécessite une surveillance attentive, il est encore couramment et efficacement utilisé comme stabilisateur de l'humeur de première intention.
Anti-Convulsivants
Les anticonvulsivants, également appelés médicaments antiépileptiques, sont parfois utilisés comme stabilisateurs de l'humeur dans le trouble bipolaire :
Carbamazépine (Atretol, Tegretol, Epitol)
Divalproex Sodium (Depakote, Epival)
Gabapentine (Neurontine)
Lamotrigine (Lamictal)
Oxcarbazépine (Trielptal)
Topiramate (Topamax)
Acide Valproïque (Dépakene)
Antipsychotiques
Les antipsychotiques de première génération, également appelés antipsychotiques typiques , comprennent :
Chlorpromazine (Thorazine)
Halopéridol (Haldol)
Fluphénazine (Prolixin, Permitil)
Les antipsychotiques atypiques ont moins d' effets secondaires extrapyramidaux par rapport aux antipsychotiques typiques. Mais certaines, notamment la clozapine et l'olanzapine, présentent un risque élevé de syndrome métabolique. Les antipsychotiques atypiques comprennent :
Aripiprazole (Abilify)
Lumatepérone (Caplyta)
Clozapine (Clozaril)
Lurasidone (Latuda)
Olanzapine (Zyprexa)
Quétiapine (Seroquel)
Brexpiprazole (Rexulti)
Rispéridone (Risperdal)
Cariprazine (Vraylar)
Ziprasidone (Géodon)
Avertissement de boîte noire
Les antipsychotiques (atypiques et typiques) ne sont pas approuvés pour le traitement des personnes âgées atteintes de psychose liée à la démence. La FDA a émis un avertissement de type boîte noire pour cette population en raison d'un risque accru de décès principalement dû à une pneumonie et à des événements cardiovasculaires.
Antidépresseurs
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont des antidépresseurs couramment prescrits pour le trouble dépressif majeur, mais peuvent également être prescrits pour la dépression bipolaire. Les ISRS comprennent :
Citalopram (Celexa)
Fluoxétine (Prozac, Sarafem)
Fluvoxamine (Luvox)
Escitalopram (Lexapro, Cipralex)
Paroxétine (Paxil)
Sertraline (Zoloft)
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) comprennent :
Desvenlafaxine (Pristiq, Desfax)
Duloxétine (Cymbalta)
Lévomilnacipran (Fetzima)
Venlafaxine (Effexor)
Les antidépresseurs tricycliques sont une classe plus ancienne d'antidépresseurs qui, bien qu'efficaces pour certaines personnes, présentent un profil d'effets secondaires important, notamment des arythmies cardiaques et des effets secondaires anticholinergiques comme la bouche sèche, la sédation et la constipation :
Amitriptyline (Amitrip, Elevil, Endep, Levate, Amitril, Enovil)
Amoxapine (Asendine)
Clomipramine (Anafril)
Désipramine (Norpramin, Pertofrane)
Doxépine (Sinequan)
Imipramine (Tofranil)
Nortriptyline (Aventyl, Pamelor)
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) sont une ancienne classe d'antidépresseurs. Ils agissent en empêchant la dégradation des monoamines dans le cerveau, comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine. Les exemples comprennent:
Sélégiline (Emsam)
Isocarboxazide (Marplan)
Moclobémide (Manérix)
Phénelzine (Nardil)
Tranylcypromine (Parnate)
Il existe également des antidépresseurs qui ne rentrent pas nécessairement dans les catégories ci-dessus, comme la mirtazapine (Remeron), la trazodone (Oleptro, Desyrel), la vilazodone (Viibryd), la vortioxétine (Trintellix) et le bupropion (Wellbutrin).
Benzodiazépines
Les benzodiazépines dépriment le système nerveux central d'une personne et sont utilisées pour traiter l'anxiété, l'insomnie et les convulsions. Les benzodiazépines ont des demi-vies différentes , ce qui signifie que certaines sont à action courte, intermédiaire ou longue. Ils incluent:
Alprazolam (Xanax, Novo-Alprazol, Nu-Alpraz)
Clonazépam (Klonopin, Rivotril)
Chlordiazépoxyde (Librium, Libritabs)
Diazépam (Valium)
Flurazépam (Dalmane)
Lorazépam (Ativan)
Oxazépam (Serax)
Témazépam (Restoril)
Triazolam (Halcion)
Vortioxétine (Trintellix)
Vilazodone (Viibryd)

Argos 2001 Doubs Franche-Comté

E-café Sam. 27 mai 2023 10h-12h