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Traitements maladies bipolaire dans un tableau

 


TRAITEMENTS MALADIE BIPOLAIRES

A propos de la stabilité et de quelques clés, ici personnelles :

A propos de la stabilité et de quelques clés, ici personnelles :
Le traitement est une chose mais loin d'être la seule !
Il y a plusieurs choses qui m'ont apporté :
- certes, un traitement stabilisateur nécessaire (mais pour moi pas forcément suffisant car vivre ce n'est pas que survivre).
- le travail personnel en psychothérapie (depuis près de 15 ans maintenant).
- des groupes de parole et réunion d'information à ARGOS 2001 (association de bipolaires et de proches où je me suis aussi investi) qui ont fait office de psychoéducation.
- une certaine hygiène de vie même si je peux me permettre quelques écarts exceptionnels.
- du sport pour le bien-être physique et mental, et aussi pour perdre du poids accumulé (de 105 kg à 80 kg actuellement presque mon poids avant les troubles).
- des relations amicales plus variées et fiables (anciennes relations, faites lors d'activités, au travail, ou sur les réseaux, car ça existe !).
- des moments de promenades seuls ou entre amis dans la nature.
- un investissement dans ce qui me plaît (passions notamment écriture et musique, bénévolat à l'hôpital, représentant des travailleurs de mon établissement, ...) et qui fait sens pour moi.
- travail aussi (même si j'ai choisi un temps partiel actuellement, où je trouve un équilibre).
- logement personnel (pendant j'étais au chômage retourné dans ma famille).
- un moment aussi, une relation sentimentale qui certes s'est terminée mais je ne désespère pas que retrouver quelqu'un, surtout que grâce à tout ce qui précède, j'ai acquis une bonne confiance en moi.

Tout cela m'aide énormément et donne un sens à ma vie qui maintenant, je le sais, vaut vraiment la peine d'être vécue ! 

LES MÉDICAMENT ET LEURS EFFETS

 TRAITEMENTS :

LES MÉDICAMENT ET LEURS EFFETS
Voici les thérapeutiques médicamenteuses que l'on retrouve en partie dans le traitement des troubles bipolaires et d'autres pathologies psychiatriques.
La base du traitement pour la bipolarité est le RÉGULATEUR DE L' HUMEUR (thymorégulateur )
En général les médecins, prescrivent le lithium ou le Depakote ( valpromide) qui nécessite moins de surveillance ( fonction hépatique, rénale...). Ce traitement va permettre de limiter le côté montagne russe, il va permettre au patient de stabiliser ( ou du moins d'essayer) son humeur. Le principal effet secondaire est l'ouverture de l'appétit, donc généralement une prise de poids. Et le second, non des moindres des répercussions sur le corps par une altération des fonctions hépatiques, rénales...
En général peuvent être associés, ou indiqués pendant la phase basse un ou plusieurs antidépresseurs. Ils permettent de doper la sécrétion d'hormones du plaisir. Et de sortir le patient ( ou d'essayer, toujours ) de la dépression ( léthargie, idées sombres, perte de motivation,... ). On retrouve des médicaments comme Venlafaxine (effexor), prozac, cymbalta, seroplex, mianserine... comme le thymoregulateur, les effets secondaires peuvent être une prise de poids, mais paradoxalement une perte de poids pour d'autres. Dans le début du traitement il peut y avoir une fatigue importante, une apparition des angoisses, bouffées de chaleur... Ils entraînent également une dépendance, le simple fait d'oublier une prise entraîne vertiges et mal être. Dans tous les cas, ce traitement ne s'arrête jamais brutalement et seul sans un avis médical ( réapparition plus importante des angoisses, risques suicidaires et notamment rechute). Cependant la prise d'antidepresseurs chez la personne bipolaire doit être régulière et contrôlée par le médecin car elle peut entraîner ( paradoxalement), une hypomanie, voire une phase maniaque.
Sont généralement associés aux antidépresseurs, les ANXIOLYTIQUES. Ce sont en quelques sortes des tranquillisants qui apaisent les angoisses, les peurs, aident également à l'endormissement. Les effets secondaires sont une grande fatigue, voire léthargie, difficultés cognitives ( ralentissement de la pensée et des émotions...), vertiges et surtout énorme dépendance. C'est un peu le gros hic des anxyolitiques benzodiazépines.
Dans les phases maniaques assez importantes ou associants des hallucinations ou sortie totale de la réalité, le médecin peut prescrire des neuroleptiques, comme le risperdal par exemple, qui vont être anti délirants, ils vont lutter contre le dérèglement de la pensée. Ceci va ramener le malade à la réalité. Ce traitement entraîne beaucoup d'effets secondaires à noter des troubles moteurs ( tremblements, douleurs musculaires, crispations notamment de la mâchoire...) puis une prise de poids, des modifications métaboliques ( diabète notamment), léthargie, perte d'entrain...
L'effet secondaire le plus important s'appelle le syndrome malin des neuroleptiques qui peut engager le pronostic vital du malade associant fièvre, problèmes musculaires, délires,... * faire le 15 si ces signes apparaissent.
En dernier lieu, on retrouve les somnifères qui permettent de retrouver un sommeil correct tant dans la phase haute que basse. Les somnifères font également partie des benzodiazépines, donc créent une dépendance.
Le bon suivi de ces divers traitements est important, le médecin ne trouvera pas forcément le bon traitement dès le départ, certains médicaments correspondent à certains malades et pas à d'autres. D'où l'importance de bien respecter les posologies et les recommandations du médecin.
A tout ceci, il est nécessaire d'y associer une bonne hygiène de vie, limitation du stress ( autant que faire se peut), équilibre alimentaire ( les intestins sont notre 2ieme cerveau), une activité physique raisonnée et raisonnable.

L'essentiel sur les médicaments utilisés pour la maladie bipolaire

 L'essentiel sur les médicaments utilisés pour la maladie bipolaire

Les médicaments et leurs effets.
Voici les thérapeutiques médicamenteuses que l'on retrouve en partie dans le traitement des troubles bipolaires et d'autres pathologies psychiatriques.
La base du traitement pour la bipolarité est le régulateur d'humeur (thymoregulateur )
En général les médecins prescrivent le lithium ou le Depakote ( valpromide) qui nécessite moins de surveillance ( fonction hépatique, rénale...). Ce traitement va permettre de limiter le côté montagne russe, il va permettre au patient de stabiliser ( ou du moins d'essayer) son humeur. Le principal effet secondaire est l'ouverture de l'appétit, donc généralement une prise de poids. Et le second, non des moindres des répercussions sur le corps par une altération des fonctions hépatiques, rénales...
En général peuvent être associés, ou indiqués pendant la phase basse un ou plusieurs antidépresseurs. Ils permettent de doper la sécrétion d'hormones du plaisir. Et de sortir le patient ( ou d'essayer, toujours ) de la dépression ( léthargie, idées sombres, perte de motivation,... ). On retrouve des médicaments comme Venlafaxine (effexor), prozac, cymbalta, seroplex, mianserine... comme le thymoregulateur, les effets secondaires peuvent être une prise de poids, mais paradoxalement une perte de poids pour d'autres. Dans le début du traitement il peut y avoir une fatigue importante, une apparition des angoisses, bouffées de chaleur... Ils entraînent également une dépendance, le simple fait d'oublier une prise entraîne vertiges et mal être. Dans tous les cas, ce traitement ne s'arrête jamais brutalement et seul sans un avis médical ( réapparition plus importante des angoisses, risques suicidaires et notamment rechute). Cependant la prise d'antidepresseurs chez la personne bipolaire doit être régulière et contrôlée par le médecin car elle peut entraîner ( paradoxalement), une hypomanie, voire une phase maniaque.
Sont généralement associés aux antidépresseurs, les anxiolytiques. Ce sont en quelques sortes des tranquillisants qui apaisent les angoisses, les peurs, aident également à l'endormissement. Les effets secondaires sont une grande fatigue, voire léthargie, difficultés cognitives ( ralentissement de la pensée et des émotions...), vertiges et surtout ENORME DEPENDANCE. C'est un peu le gros hic des anxyolitiques benzodiazépines.
Dans les phases maniaques assez importantes ou associants des hallucinations ou sortie totale de la réalité, le médecin peut prescrire des neuroleptiques, comme le risperdal par exemple, qui vont être anti délirants, ils vont lutter contre le dérèglement de la pensée. Ceci va ramener le malade à la réalité. Ce traitement entraîne beaucoup d'effets secondaires à noter des troubles moteurs ( tremblements, douleurs musculaires, crispations notamment de la mâchoire...) puis une prise de poids, des modifications métaboliques ( diabète notamment), léthargie, perte d'entrain...
L'effet secondaire le plus important s'appelle LE SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES qui peut engager le pronostic vital du malade associant fièvre, problèmes musculaires, délires,... * faire le 15 si ces signes apparaissent.
En dernier lieu, on retrouve les somnifères qui permettent de retrouver un sommeil correct tant dans la phase haute que basse. Les somnifères font également partie des benzodiazépines, donc créent une dépendance.
Le bon suivi de ces divers traitements est important, le médecin ne trouvera pas forcément le bon traitement des le départ, certains médicaments correspondent à certains malades et pas à d'autres. D'où l'importance de bien respecter les posologies et les recommandations du médecin.
A tout ceci, il est nécessaire d'y associer une bonne hygiène de vie, limitation du stress ( autant que faire se peut), équilibre alimentaire ( les intestins sont notre 2ieme cerveau), une activité physique raisonnée et raisonnable ( attention aux effets vertigineux de certains médicaments), des pauses de Pleine Conscience informelle ou formelle.
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7 clefs pour soigner les troubles bipolaires : témoignages

  Témoignage sous forme de clefs

"7 clés pour soigner le trouble bipolaire

1- Prendre conscience. Généralement, c’est un diagnostique posé qui permet la prise de conscience de notre trouble. Il est important de recevoir le diagnostique non pas comme une sentence tragique mais comme une aide. Le diagnostique ne nous invente pas une maladie mais révèle un trouble présent depuis longtemps et qui est plus que jamais nécessaire d’être traité. Le plus difficile est de reconnaître que quelque chose en nous ne va pas, ne plus subir inconsciemment ses problèmes. C’est donc la première étape : accepter.


2- Trouver son psychiatre et le bon traitement. Avoir une relation de confiance avec son psychiatre est déterminant dans le soin de notre trouble. Il ne faut pas hésiter à changer jusqu’à trouver chaussure à son pied. Parce que c’est de la qualité de la relation entre patient et psychiatre que va découler le traitement le plus adapté. Bien qu’il y ai des médicaments reconnus efficaces généralement pour se stabiliser comme le Lithium, le Lamictal et le Xeroquel, il n’existe pas de formules miracles universelles. Chacun réagit différemment à ces différents soutiens chimiques. Certaines molécules seront plus ou moins bien reçues par chacun, et des mêmes doses n’ont pas le même impact sur différentes personnes. Il faut du temps et une bonne communication avec son psychiatre pour trouver le traitement qui stabilise au mieux et qui engendre le moins d’effets secondaires. Aussi, l’acceptation de prendre un traitement est déterminant pour soigner sa bipolarité. Certes, cela peut paraître « malsain » d’ingurgiter ces poisons qui font les choux gras des laboratoires, mais malheureusement on a pas encore trouvé mieux pour soigner des états de crises ou de dépressions. Avoir confiance en son traitement est un signal très positif envoyé pour un futur meilleur. Cependant le traitement ne suffit pas pour s’en sortir. Il faut mettre des moyens thérapeutiques supplémentaires pour qu’avec le temps, ils puissent petit à petit se substituer à la camisole chimique et pourquoi pas à long terme mettre fin au traitement, tout cela en collaboration avec son psychiatre.


3- Psychoéducation et thérapies. Être suivi par un psychiatre et prendre son traitement est la base du soin mais s’il on veut s’en sortir ça ne suffit pas. Ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, pour se soigner en profondeur, une introspection est nécessaire. La psychoéducation donne des outils pour comprendre ce qu’est la bipolarité et pour identifier l’impact que ce trouble a dans notre vie. La psychoéducation permet de prendre un recul sur son trouble, de se placer en observateur des différentes périodes malades et trouver des indicateurs qui peuvent nous alerter sur nos humeurs (ex : la durée du sommeil).
La thérapie cognitivo comportementale (TCC) est une arme très efficace pour démêler nos émotions. La bipolarité s’apparente souvent à une gestion compliquée de nos émotions. Comprendre comment fonctionnent nos schémas « situation-émotion-pensée-comportement » permet de dénouer le flou artistique qui nous habite et acquérir de la maîtrise là où l’on subissait inconsciemment…


4- S’exprimer. Si les thérapies ne sont pas envisageables pour quelconques raisons, il faut du moins s’exprimer. C’est une nécessité. Un état de crise -maniaque ou dépressive- est l’effet d’une longue période d’accumulation de stress, d’anxiété qui n’ont pas pu être exprimé. Comme une cocotte minute, si l’on accumule la pression sans la libérer d’une manière ou d’une autre, on explose. Alors il faut s’exprimer, à un psy, à un proche, à un inconnu, sur un papier, sur une toile, avec des notes, du sport, du théâtre, à une étoile, etc. Tout les moyens sont bons et il est très conseillé de les cumuler. S’exprimer c’est sortir de l’isolement, « cracher son mal » via divers moyen, c’est s’extirper de sa souffrance imaginaire, c’est réaliser pour ensuite relativiser. Rencontrer et échanger lors de groupes de paroles étant le must dans cette discipline.


5- Prendre soin de soi. Plus sensibles que la normale, nous devons prendre plus soin de nous que la normale. Prendre soin de soi physiquement : attention à son sommeil, son alimentation (limiter produits toxiques, alcools), prendre l’air-le soleil ! Prendre soin de soi psychiquement : attention aux environnements aux gens qui nous provoquent du stress. Notre hypersensibilité qui a engendré bien des fragilités nous demande d’être bienveillant à notre égard. L’auto-culpabilité et l’auto-jugement sont bien souvent ce qui gangrènent un trouble.


6 – S’informer, s’ouvrir. A la différence des générations précédentes qui ont eu bien du mal à se soigner, nous avons la chance d’avoir un accès illimité à l’information. Internet et les librairies sont des réelles richesses et regorgent d’outils et de connaissances pour s’armer, pour comprendre, pour aller plus loin.
Il ne faut pas hésiter à s’ouvrir au savoir médical des autres cultures. Bouddhistes, Amérindiens, etc. ont depuis des siècles entretenues des sagesses ancestrales qui peuvent nous être insoupçonnable-ment très utiles. Je pense aux bien-faits de la méditation par exemple. Il faut être ouvert à l’Autre.


7- Cultiver l’espoir. Je terminerai par la clé qui transcende toutes les autres. Pour soigner sa bipolarité et pourquoi pas s’en sauver, il faut se bâtir un état d’esprit optimiste. Le chemin pour comprendre son trouble est le même chemin que la connaissance de soi, du développement personnel. Sur ce chemin nous rencontrons nos peurs cachés, nos craintes, nos blessures les plus profondes ; ce sont ces épreuves que nous devons affronter pour dépasser nos souffrances. En prenant cette direction, notre trouble évoluera, les périodes de crises seront moins longues, moins fortes mais ils ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Alors il faut s’armer d’espoir et de patience pour cette longue traversée faite de vagues et tempêtes. Lorsqu’on accepte ce combat, le meilleur est toujours à venir. Il n’y a pas de fatalité.
J’ai mis en œuvre ces moyens que j’expose ici, et je vais mieux, oh beaucoup mieux ! Les grandes vagues du passé sont aujourd’hui des vaguelettes, il y a même des situations que je gère mieux qu’une personne dite « normale ». Car en soignant mes troubles, j’ai acquis une certaine sérénité là ou des personnes dite « normale » sont troublés « raisonnablement ». Sur ce chemin de compréhension de ma bipolarité, je vais à la rencontre de moi-même et j’ai la prétention d’écrire que j’ai aujourd’hui une meilleure conscience de moi-même et du monde que les gens « normaux » qui n’ont pas fait ce travail.
Avec le recul, ce diagnostique a été une chance, car la personne que je suis aujourd’hui est en meilleure santé que la personne que j’étais avant le diagnostique. Ironie du sort hein !
Cela n’est pas encore prouvé par les médecins, cependant je l’affirme : on peut se rétablir de la bipolarité. J’y tends. Et mon témoignage en sera la preuve.
Patience et espoir.

Proches: 6 conseils pour soutenir le malade bipolaire

 Soutenir un membre de famille


  1. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 1
    1
    Comprenez que certains comportements de cette personne sont liés à son trouble bipolaire. Par exemple, une personne qui parle d'elle-même de manière égoïste ou qui se vante est généralement perçue comme une personne arrogante et égocentrique. Ce même comportement chez une personne bipolaire est le signe d'une manie, tout comme les autres comportements qui vous paraissent désagréables. Vous arriverez à mieux comprendre ce trouble si vous savez reconnaitre ces comportements comme des symptômes de la maladie, pas comme des comportements volontaires. Cependant, faites attention de ne pas associer tous les comportements que cette personne démontre à des symptômes de sa maladie, car les personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent aussi être en colère ou tristes comme n'importe qui d'autre.
    • Une des façons de mieux comprendre la maladie du membre de votre famille et de le soutenir est de simplement lui poser des questions à propos de ce qu'il ressent. Cependant, assurez-vous de le faire en toute discrétion et de ne pas le mettre mal à l'aise avant d'aborder le sujet. S'il se sent menacé, vous pouvez simplement lui demander comment il se sent pour obtenir plus d'informations à propos de ce qu'il traverse.

  2. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 2
    2
    Soutenez le membre de votre famille pendant son traitement. Puisque le trouble bipolaire peut être traité au moyen de médicaments et d'une thérapie, il est crucial de lui montrer votre soutien pendant la durée de son traitement. Vous pouvez vous impliquer en participant à la psychothérapie du membre de votre famille. Une thérapie familiale peut aussi vous aider à le soutenir.
    • Communiquez avec le psychologue qui le suit. Si le membre de votre famille vous a permis de discuter avec son thérapeute, vous pouvez lui parler des inquiétudes ou des problèmes que vous avez au fur et à mesure qu'ils apparaissent. Vous pouvez aussi de cette façon obtenir plus d'informations pour savoir comment vous pouvez aider le membre de votre famille.
    • Si le membre de votre famille ne reçoit pas pour l'instant de traitement, vous pouvez l'encourager à en trouver un. Il existe de nombreuses ressources utiles sur Internet [1] [2]. Vous pouvez aussi faire une recherche auprès de thérapeutes et de psychiatres spécialisés dans le trouble bipolaire. Cependant, évitez de le forcer à suivre un traitement s'il ne le veut pas (à moins que son comportement puisse être dangereux pour lui ou pour les autres), cela va lui faire peur et pourrait mettre votre relation en péril.

  3. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 3
    3
    Aidez-le à suivre son traitement. Les personnes atteintes de trouble bipolaire évitent généralement de prendre leurs médicaments, car elles peuvent trouver du plaisir lors de leurs manies. Si vous remarquez que le membre de votre famille ne prend pas ses médicaments, la première chose à faire est d'en avertir son psychiatre ou son docteur le plus tôt possible. Il y a de bonnes chances que le docteur veuille en discuter avec cette personne et il vous informera de la marche à suivre. Si vous ne pouvez pas discuter avec son docteur, vous pouvez l'encourager à prendre ses médicaments ou lui offrir des récompenses en échange (par exemple une certaine friandise ou une activité qu'il apprécie) s'il consent à prendre ses médicaments.

  4. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 4
    4
    Aidez-le pendant un épisode maniaque ou hypomaniaque. Si vous remarquez des signes qui indiquent que cette personne traverse un épisode de manie, il est essentiel de l'aider pour éviter qu'elle ne se blesse.
    • Négociez avec elle pour éviter qu'elle ne se blesse pendant ses comportements à risques (jeux de hasard, vitesse excessive, prise de drogues, mauvais comportement sur la route).
    • Tenez les enfants, les personnes handicapées et les personnes vulnérables loin de cette personne pour qu'elle évite de leur faire du mal.
    • Discutez avec le docteur qui le suit ou appelez une ambulance ou SOS Suicide s'il présente le risque de se faire du mal ou du faire du mal aux autres.

  5. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 5
    5
    Planifiez les moments de crise. Il est important d'avoir un plan d'action pour gérer les urgences afin de désamorcer une situation de crise. Gardez les numéros de téléphone de membres de votre famille qui peuvent vous aider, ainsi que celui du docteur et des hôpitaux. Ne gardez pas ces informations seulement dans votre téléphone au cas où vous resteriez sans batterie, vous devez avoir ces numéros écrits quelque part et les garder en permanence sur vous (par exemple dans votre portefeuille ou votre sac). Donnez-en une copie au membre de votre famille. Vous pouvez même mettre en place un plan ensemble pour les moments où cette personne devient émotionnellement instable.

  6. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 6
    6
    Aidez cette personne à éviter les éléments déclencheurs. Un élément déclencheur est un comportement ou une situation qui augmente la probabilité d'apparition de résultat négatif, dans ce cas précis, d'épisodes maniaques ou dépressifs. Parmi les éléments déclencheurs possibles, on retrouve certaines substances comme la caféine, l'alcool et d'autres drogues [3]. Les éléments déclencheurs peuvent aussi inclure des émotions négatives comme le stress, un régime alimentaire mal équilibré, des problèmes de sommeil (en dormant trop ou pas assez) ou des conflits interpersonnels. Le membre de votre famille pourrait aussi avoir des déclencheurs qui lui sont propres. Vous pouvez l'aider en le décourageant de se livrer à ces comportements ou en l'aidant à revoir ses priorités pour réduire son niveau de stress.
    • Les personnes atteintes de troubles bipolaires expriment souvent des critiques à l'encontre des autres.
    • Si vous vivez avec cette personne, vous pouvez éliminer certaines substances comme l'alcool de votre foyer. Vous pouvez aussi essayer de créer un environnement plus relaxant en contrôlant la lumière, la musique et les niveaux d'énergie.

  7. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 7
    7
    Faites preuve de compassion. Plus vous vous informez à propos du trouble bipolaire, plus vous arriverez à le comprendre et à l'accepter. Même s'il peut être compliqué de gérer ce genre de trouble au sein de votre famille, vos inquiétudes et votre prévenance peuvent aider le membre de votre famille qui en est atteint.
    • Une des façons de lui montrer que vous vous souciez de son état est de répondre présent lorsqu'il en a besoin et de lui montrer que vous voulez l'aider à guérir. Vous pouvez aussi lui proposer de l'écouter lorsqu'il a envie de parler de sa maladie.
    Argos 2001 Doubs
    Tél : 07.66.81.49.70
    Facebook : Argos 2001 FrancheComté 
    Twitter: Bipolaire Argos 2001 Doubs.      
     Argos2001doubs.blogspot.com


    #bipolarité #Doubs #Argos2001 #troubles bipolaires #Besançon #dépression #hypomanie #manie

Traitements

 TRAITEMENTS :

LES MÉDICAMENT ET LEURS EFFETS
Voici les thérapeutiques médicamenteuses que l'on retrouve en partie dans le traitement des troubles bipolaires et d'autres pathologies psychiatriques.
La base du traitement pour la bipolarité est le RÉGULATEUR DE L' HUMEUR (thymorégulateur )
En général les médecins, prescrivent le lithium ou le Depakote ( valpromide) qui nécessite moins de surveillance ( fonction hépatique, rénale...). Ce traitement va permettre de limiter le côté montagne russe, il va permettre au patient de stabiliser ( ou du moins d'essayer) son humeur. Le principal effet secondaire est l'ouverture de l'appétit, donc généralement une prise de poids. Et le second, non des moindres des répercussions sur le corps par une altération des fonctions hépatiques, rénales...
En général peuvent être associés, ou indiqués pendant la phase basse un ou plusieurs antidépresseurs. Ils permettent de doper la sécrétion d'hormones du plaisir. Et de sortir le patient ( ou d'essayer, toujours ) de la dépression ( léthargie, idées sombres, perte de motivation,... ). On retrouve des médicaments comme Venlafaxine (effexor), prozac, cymbalta, seroplex, mianserine... comme le thymoregulateur, les effets secondaires peuvent être une prise de poids, mais paradoxalement une perte de poids pour d'autres. Dans le début du traitement il peut y avoir une fatigue importante, une apparition des angoisses, bouffées de chaleur... Ils entraînent également une dépendance, le simple fait d'oublier une prise entraîne vertiges et mal être. Dans tous les cas, ce traitement ne s'arrête jamais brutalement et seul sans un avis médical ( réapparition plus importante des angoisses, risques suicidaires et notamment rechute). Cependant la prise d'antidepresseurs chez la personne bipolaire doit être régulière et contrôlée par le médecin car elle peut entraîner ( paradoxalement), une hypomanie, voire une phase maniaque.
Sont généralement associés aux antidépresseurs, les ANXIOLYTIQUES. Ce sont en quelques sortes des tranquillisants qui apaisent les angoisses, les peurs, aident également à l'endormissement. Les effets secondaires sont une grande fatigue, voire léthargie, difficultés cognitives ( ralentissement de la pensée et des émotions...), vertiges et surtout énorme dépendance. C'est un peu le gros hic des anxyolitiques benzodiazépines.
Dans les phases maniaques assez importantes ou associants des hallucinations ou sortie totale de la réalité, le médecin peut prescrire des neuroleptiques, comme le risperdal par exemple, qui vont être anti délirants, ils vont lutter contre le dérèglement de la pensée. Ceci va ramener le malade à la réalité. Ce traitement entraîne beaucoup d'effets secondaires à noter des troubles moteurs ( tremblements, douleurs musculaires, crispations notamment de la mâchoire...) puis une prise de poids, des modifications métaboliques ( diabète notamment), léthargie, perte d'entrain...
L'effet secondaire le plus important s'appelle le syndrome malin des neuroleptiques qui peut engager le pronostic vital du malade associant fièvre, problèmes musculaires, délires,... * faire le 15 si ces signes apparaissent.
En dernier lieu, on retrouve les somnifères qui permettent de retrouver un sommeil correct tant dans la phase haute que basse. Les somnifères font également partie des benzodiazépines, donc créent une dépendance.
Le bon suivi de ces divers traitements est important, le médecin ne trouvera pas forcément le bon traitement dès le départ, certains médicaments correspondent à certains malades et pas à d'autres. D'où l'importance de bien respecter les posologies et les recommandations du médecin.
A tout ceci, il est nécessaire d'y associer une bonne hygiène de vie, limitation du stress ( autant que faire se peut), équilibre alimentaire ( les intestins sont notre 2ieme cerveau), une activité physique raisonnée et raisonnable.

Argos 2001 Doubs Franche-Comté

E-café Sam. 27 mai 2023 10h-12h