Affichage des articles dont le libellé est Conseils. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Conseils. Afficher tous les articles

SI VOUS SOUFFREZ DE TROUBLE BIPOLAIRE, SI VOUS AVEZ UN PROCHE BIPOLAIRE

 TROUBLES BIPOLAIRES : Quelques Conseils pratiques

À l’annonce du diagnostic, il est assez courant que le patient ou ses proches se demandent à qui la faute ? Sachez que la maladie est causée par de nombreux facteurs tant biologiques, psychologiques que génétiques. Nul n'est responsable.

Quelques conseils utiles :
🔴 SI VOUS SOUFFREZ DE TROUBLE BIPOLAIRE
✅ En début de crise (phase dépressive), essayez d'entrer en communication avec votre proche pour parler de votre souffrance. Ne vous isolez pas.
✅ Dès que les médicaments commencent à agir et que vous vous sentez mieux, vous
serez peut-être tenté d’arrêter votre traitement. Ne le faites surtout pas, car les symptômes risquent de réapparaître de façon plus sévère.
✅ En cas d'épuisement ou de réticence à prendre vos médicaments, discutez avec votre médecin.
✅ La psychothérapie est un élément essentiel de la gestion des troubles bipolaires. Elle complète la prise en charge médicamenteuse. Elle a pour but – dès que la crise est passée – de développer des compétences et des stratégies qui vous aideront à mieux gérer votre état, à réagir positivement aux éléments déclencheurs, à créer un environnement de soutien.
✅ La psychoéducation devrait être intégrée dans votre traitement général. Elle vous aidera à mieux connaître et comprendre votre maladie et à y faire face beaucoup plus efficacement.


🔴 SI VOUS AVEZ UN PROCHE BIPOLAIRE
✳️ Sachez que les malades bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Ils sont dangereux pour eux-mêmes, le risque de suicide et la mortalité par suicide sont des éléments très importants. Alors encouragez-les à prendre rendez-vous avec le psychiatre ou le médecin régulièrement.
✳️ La phase dépressive peut inclure le risque de suicide. Le trouble bipolaire est une maladie grave, mais les personnes atteintes peuvent mener une vie très riche.
✳️ Un entourage positif est indispensable.
✳️ Aidez votre proche à prendre ses médicaments et à suivre des séances de psychothérapie.
✳️ Sachez aussi que Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais un rétablissement est possible.
✳️ Le trouble bipolaire dans les accès aigus est souvent à l'origine de conflits ou d'affrontements qui peuvent aller jusqu'à la désorganisation de la vie familiale. L'entourage vit souvent dans l'anticipation anxieuse des rechutes, supportant mieux les dépressions que l'excitation. La psychothérapie vous est également nécessaire pour ne pas sombrer.
Le diagnostic du trouble bipolaire n'est pas une sentence, c'est un trouble chronique avec lequel on peut vivre normalement.

Prise en charge: role de l'entourage par le Dr Christian GAY

 Prise en charge du malade bipolaire et rôle de l'entourage selon le Dr Christian Gay, psychiatre spécialiste des troubles bipolaires :

" La prise en charge de la personne souffrant de troubles bipolaires comprend trois pôles, médicamenteux, psychothérapique et éducationnel. Le plus souvent ces approches sont intriquées. Il est très réducteur de penser que seuls, les médicaments ou la psychothérapie, pourront arriver à bout de cette maladie. Chaque approche a sa place et il important de ne pas sous estimer la psychothérapie. Ces approches sont complémentaires, ce qui ne peut que contribuer à améliorer le résultat thérapeutique.

En quoi l'entourage peut-il être utile
Les poches du malade sont en quelque sorte des aidants pour lui, des aidants qui se doivent de s'informer pour accompagner. Il très fragilisant d'aider une personne atteinte de troubles bipolaires. Il faut donc se faire aider si on veut être d'une quelconque utilité. Il faut partir du principe qu'il faut se porter bien pour aider quelqu'un qui ne l'est pas à le devenir et cela passe par prendre soin de soi."

L'entourage

 Prise en charge du malade bipolaire et rôle de l'entourage selon le Dr Christian Gay, psychiatre spécialiste des troubles bipolaires :

" La prise en charge de la personne souffrant de troubles bipolaires comprend trois pôles, médicamenteux, psychothérapique et éducationnel. Le plus souvent ces approches sont intriquées. Il est très réducteur de penser que seuls, les médicaments ou la psychothérapie, pourront arriver à bout de cette maladie. Chaque approche a sa place et il important de ne pas sous estimer la psychothérapie. Ces approches sont complémentaires, ce qui ne peut que contribuer à améliorer le résultat thérapeutique.
En quoi l'entourage peut-il être utile
Les poches du malade sont en quelque sorte des aidants pour lui, des aidants qui se doivent de s'informer pour accompagner. Il très fragilisant d'aider une personne atteinte de troubles bipolaires. Il faut donc se faire aider si on veut être d'une quelconque utilité. Il faut partir du principe qu'il faut se porter bien pour aider quelqu'un qui ne l'est pas à le devenir et cela passe par prendre soin de soi."

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vient d'être diagnostiquée ?

 Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vient d'être diagnostiquée ?

« Bien suivre son traitement quel que soit son ressenti, de voir régulièrement son psychiatre et de lire sur le sujet pour mieux comprendre ce qui lui arrive » explique Philippe.
« Les conseils à donner, c'est de l’accepter ( ce qui est le plus difficile), de suivre son traitement même quand on va mieux, ne jamais l'arrêter, en parler avec sa famille et ses amis proches, qu'ils puissent détecter les signes d'un début de phase. » annote Loïc, avant de rajouter « Prends bien ton traitement, trouve-toi des garde-fous, fais des choses que tu aimes, vois bien ton psychiatre régulièrement, tu peux te faire aider par une psychologue. »
Cécilia, elle, à deux conseils à donner : « avoir une hygiène de vie irréprochable et accepter la maladie. Ne pas baisser les bras et bien s’entourer. »
« Pour une personne qui vient d'être diagnostiquée, je lui dirais que ce trouble n'empêche pas le bonheur. Souvent, on pense que notre vie est foutue quand le diag est posé. De mon côté par exemple, le diagnostic a été difficile à accepter au départ. Il y a eu une phase de déni ou je me refusais de prendre les traitements. Après quelques hospitalisations rapprochées et la prise de conscience du risque et un suivi psy adapté, j'ai appris à être en paix avec le trouble, à en faire un compagnon de route plutôt qu'un ennemi. Cet état d'esprit change tout dans l'appréhension du trouble. J'ai également décidé de ne plus me mentir à moi-même et à mon entourage. Cela a été libérateur d'annoncer ouvertement et sans barrières ma maladie à mes proches. C'est aussi se détacher des potentielles réactions de l'extérieur : "Mais alors tu es folle ?" c'est aussi ce que l'on peut entendre ! Nous ne sommes pas responsables de la vision de l'autre. Si on est en paix avec notre propre vision du monde, les paroles des autres ne sont pas vécues comme une attaque, mais plutôt comme
de la méconnaissance. C'est justement l'occasion d’expliquer."

7 clefs pour soigner les troubles bipolaires : témoignages

  Témoignage sous forme de clefs

"7 clés pour soigner le trouble bipolaire

1- Prendre conscience. Généralement, c’est un diagnostique posé qui permet la prise de conscience de notre trouble. Il est important de recevoir le diagnostique non pas comme une sentence tragique mais comme une aide. Le diagnostique ne nous invente pas une maladie mais révèle un trouble présent depuis longtemps et qui est plus que jamais nécessaire d’être traité. Le plus difficile est de reconnaître que quelque chose en nous ne va pas, ne plus subir inconsciemment ses problèmes. C’est donc la première étape : accepter.


2- Trouver son psychiatre et le bon traitement. Avoir une relation de confiance avec son psychiatre est déterminant dans le soin de notre trouble. Il ne faut pas hésiter à changer jusqu’à trouver chaussure à son pied. Parce que c’est de la qualité de la relation entre patient et psychiatre que va découler le traitement le plus adapté. Bien qu’il y ai des médicaments reconnus efficaces généralement pour se stabiliser comme le Lithium, le Lamictal et le Xeroquel, il n’existe pas de formules miracles universelles. Chacun réagit différemment à ces différents soutiens chimiques. Certaines molécules seront plus ou moins bien reçues par chacun, et des mêmes doses n’ont pas le même impact sur différentes personnes. Il faut du temps et une bonne communication avec son psychiatre pour trouver le traitement qui stabilise au mieux et qui engendre le moins d’effets secondaires. Aussi, l’acceptation de prendre un traitement est déterminant pour soigner sa bipolarité. Certes, cela peut paraître « malsain » d’ingurgiter ces poisons qui font les choux gras des laboratoires, mais malheureusement on a pas encore trouvé mieux pour soigner des états de crises ou de dépressions. Avoir confiance en son traitement est un signal très positif envoyé pour un futur meilleur. Cependant le traitement ne suffit pas pour s’en sortir. Il faut mettre des moyens thérapeutiques supplémentaires pour qu’avec le temps, ils puissent petit à petit se substituer à la camisole chimique et pourquoi pas à long terme mettre fin au traitement, tout cela en collaboration avec son psychiatre.


3- Psychoéducation et thérapies. Être suivi par un psychiatre et prendre son traitement est la base du soin mais s’il on veut s’en sortir ça ne suffit pas. Ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, pour se soigner en profondeur, une introspection est nécessaire. La psychoéducation donne des outils pour comprendre ce qu’est la bipolarité et pour identifier l’impact que ce trouble a dans notre vie. La psychoéducation permet de prendre un recul sur son trouble, de se placer en observateur des différentes périodes malades et trouver des indicateurs qui peuvent nous alerter sur nos humeurs (ex : la durée du sommeil).
La thérapie cognitivo comportementale (TCC) est une arme très efficace pour démêler nos émotions. La bipolarité s’apparente souvent à une gestion compliquée de nos émotions. Comprendre comment fonctionnent nos schémas « situation-émotion-pensée-comportement » permet de dénouer le flou artistique qui nous habite et acquérir de la maîtrise là où l’on subissait inconsciemment…


4- S’exprimer. Si les thérapies ne sont pas envisageables pour quelconques raisons, il faut du moins s’exprimer. C’est une nécessité. Un état de crise -maniaque ou dépressive- est l’effet d’une longue période d’accumulation de stress, d’anxiété qui n’ont pas pu être exprimé. Comme une cocotte minute, si l’on accumule la pression sans la libérer d’une manière ou d’une autre, on explose. Alors il faut s’exprimer, à un psy, à un proche, à un inconnu, sur un papier, sur une toile, avec des notes, du sport, du théâtre, à une étoile, etc. Tout les moyens sont bons et il est très conseillé de les cumuler. S’exprimer c’est sortir de l’isolement, « cracher son mal » via divers moyen, c’est s’extirper de sa souffrance imaginaire, c’est réaliser pour ensuite relativiser. Rencontrer et échanger lors de groupes de paroles étant le must dans cette discipline.


5- Prendre soin de soi. Plus sensibles que la normale, nous devons prendre plus soin de nous que la normale. Prendre soin de soi physiquement : attention à son sommeil, son alimentation (limiter produits toxiques, alcools), prendre l’air-le soleil ! Prendre soin de soi psychiquement : attention aux environnements aux gens qui nous provoquent du stress. Notre hypersensibilité qui a engendré bien des fragilités nous demande d’être bienveillant à notre égard. L’auto-culpabilité et l’auto-jugement sont bien souvent ce qui gangrènent un trouble.


6 – S’informer, s’ouvrir. A la différence des générations précédentes qui ont eu bien du mal à se soigner, nous avons la chance d’avoir un accès illimité à l’information. Internet et les librairies sont des réelles richesses et regorgent d’outils et de connaissances pour s’armer, pour comprendre, pour aller plus loin.
Il ne faut pas hésiter à s’ouvrir au savoir médical des autres cultures. Bouddhistes, Amérindiens, etc. ont depuis des siècles entretenues des sagesses ancestrales qui peuvent nous être insoupçonnable-ment très utiles. Je pense aux bien-faits de la méditation par exemple. Il faut être ouvert à l’Autre.


7- Cultiver l’espoir. Je terminerai par la clé qui transcende toutes les autres. Pour soigner sa bipolarité et pourquoi pas s’en sauver, il faut se bâtir un état d’esprit optimiste. Le chemin pour comprendre son trouble est le même chemin que la connaissance de soi, du développement personnel. Sur ce chemin nous rencontrons nos peurs cachés, nos craintes, nos blessures les plus profondes ; ce sont ces épreuves que nous devons affronter pour dépasser nos souffrances. En prenant cette direction, notre trouble évoluera, les périodes de crises seront moins longues, moins fortes mais ils ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Alors il faut s’armer d’espoir et de patience pour cette longue traversée faite de vagues et tempêtes. Lorsqu’on accepte ce combat, le meilleur est toujours à venir. Il n’y a pas de fatalité.
J’ai mis en œuvre ces moyens que j’expose ici, et je vais mieux, oh beaucoup mieux ! Les grandes vagues du passé sont aujourd’hui des vaguelettes, il y a même des situations que je gère mieux qu’une personne dite « normale ». Car en soignant mes troubles, j’ai acquis une certaine sérénité là ou des personnes dite « normale » sont troublés « raisonnablement ». Sur ce chemin de compréhension de ma bipolarité, je vais à la rencontre de moi-même et j’ai la prétention d’écrire que j’ai aujourd’hui une meilleure conscience de moi-même et du monde que les gens « normaux » qui n’ont pas fait ce travail.
Avec le recul, ce diagnostique a été une chance, car la personne que je suis aujourd’hui est en meilleure santé que la personne que j’étais avant le diagnostique. Ironie du sort hein !
Cela n’est pas encore prouvé par les médecins, cependant je l’affirme : on peut se rétablir de la bipolarité. J’y tends. Et mon témoignage en sera la preuve.
Patience et espoir.

Proches: 6 conseils pour soutenir le malade bipolaire

 Soutenir un membre de famille


  1. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 1
    1
    Comprenez que certains comportements de cette personne sont liés à son trouble bipolaire. Par exemple, une personne qui parle d'elle-même de manière égoïste ou qui se vante est généralement perçue comme une personne arrogante et égocentrique. Ce même comportement chez une personne bipolaire est le signe d'une manie, tout comme les autres comportements qui vous paraissent désagréables. Vous arriverez à mieux comprendre ce trouble si vous savez reconnaitre ces comportements comme des symptômes de la maladie, pas comme des comportements volontaires. Cependant, faites attention de ne pas associer tous les comportements que cette personne démontre à des symptômes de sa maladie, car les personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent aussi être en colère ou tristes comme n'importe qui d'autre.
    • Une des façons de mieux comprendre la maladie du membre de votre famille et de le soutenir est de simplement lui poser des questions à propos de ce qu'il ressent. Cependant, assurez-vous de le faire en toute discrétion et de ne pas le mettre mal à l'aise avant d'aborder le sujet. S'il se sent menacé, vous pouvez simplement lui demander comment il se sent pour obtenir plus d'informations à propos de ce qu'il traverse.

  2. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 2
    2
    Soutenez le membre de votre famille pendant son traitement. Puisque le trouble bipolaire peut être traité au moyen de médicaments et d'une thérapie, il est crucial de lui montrer votre soutien pendant la durée de son traitement. Vous pouvez vous impliquer en participant à la psychothérapie du membre de votre famille. Une thérapie familiale peut aussi vous aider à le soutenir.
    • Communiquez avec le psychologue qui le suit. Si le membre de votre famille vous a permis de discuter avec son thérapeute, vous pouvez lui parler des inquiétudes ou des problèmes que vous avez au fur et à mesure qu'ils apparaissent. Vous pouvez aussi de cette façon obtenir plus d'informations pour savoir comment vous pouvez aider le membre de votre famille.
    • Si le membre de votre famille ne reçoit pas pour l'instant de traitement, vous pouvez l'encourager à en trouver un. Il existe de nombreuses ressources utiles sur Internet [1] [2]. Vous pouvez aussi faire une recherche auprès de thérapeutes et de psychiatres spécialisés dans le trouble bipolaire. Cependant, évitez de le forcer à suivre un traitement s'il ne le veut pas (à moins que son comportement puisse être dangereux pour lui ou pour les autres), cela va lui faire peur et pourrait mettre votre relation en péril.

  3. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 3
    3
    Aidez-le à suivre son traitement. Les personnes atteintes de trouble bipolaire évitent généralement de prendre leurs médicaments, car elles peuvent trouver du plaisir lors de leurs manies. Si vous remarquez que le membre de votre famille ne prend pas ses médicaments, la première chose à faire est d'en avertir son psychiatre ou son docteur le plus tôt possible. Il y a de bonnes chances que le docteur veuille en discuter avec cette personne et il vous informera de la marche à suivre. Si vous ne pouvez pas discuter avec son docteur, vous pouvez l'encourager à prendre ses médicaments ou lui offrir des récompenses en échange (par exemple une certaine friandise ou une activité qu'il apprécie) s'il consent à prendre ses médicaments.

  4. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 4
    4
    Aidez-le pendant un épisode maniaque ou hypomaniaque. Si vous remarquez des signes qui indiquent que cette personne traverse un épisode de manie, il est essentiel de l'aider pour éviter qu'elle ne se blesse.
    • Négociez avec elle pour éviter qu'elle ne se blesse pendant ses comportements à risques (jeux de hasard, vitesse excessive, prise de drogues, mauvais comportement sur la route).
    • Tenez les enfants, les personnes handicapées et les personnes vulnérables loin de cette personne pour qu'elle évite de leur faire du mal.
    • Discutez avec le docteur qui le suit ou appelez une ambulance ou SOS Suicide s'il présente le risque de se faire du mal ou du faire du mal aux autres.

  5. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 5
    5
    Planifiez les moments de crise. Il est important d'avoir un plan d'action pour gérer les urgences afin de désamorcer une situation de crise. Gardez les numéros de téléphone de membres de votre famille qui peuvent vous aider, ainsi que celui du docteur et des hôpitaux. Ne gardez pas ces informations seulement dans votre téléphone au cas où vous resteriez sans batterie, vous devez avoir ces numéros écrits quelque part et les garder en permanence sur vous (par exemple dans votre portefeuille ou votre sac). Donnez-en une copie au membre de votre famille. Vous pouvez même mettre en place un plan ensemble pour les moments où cette personne devient émotionnellement instable.

  6. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 6
    6
    Aidez cette personne à éviter les éléments déclencheurs. Un élément déclencheur est un comportement ou une situation qui augmente la probabilité d'apparition de résultat négatif, dans ce cas précis, d'épisodes maniaques ou dépressifs. Parmi les éléments déclencheurs possibles, on retrouve certaines substances comme la caféine, l'alcool et d'autres drogues [3]. Les éléments déclencheurs peuvent aussi inclure des émotions négatives comme le stress, un régime alimentaire mal équilibré, des problèmes de sommeil (en dormant trop ou pas assez) ou des conflits interpersonnels. Le membre de votre famille pourrait aussi avoir des déclencheurs qui lui sont propres. Vous pouvez l'aider en le décourageant de se livrer à ces comportements ou en l'aidant à revoir ses priorités pour réduire son niveau de stress.
    • Les personnes atteintes de troubles bipolaires expriment souvent des critiques à l'encontre des autres.
    • Si vous vivez avec cette personne, vous pouvez éliminer certaines substances comme l'alcool de votre foyer. Vous pouvez aussi essayer de créer un environnement plus relaxant en contrôlant la lumière, la musique et les niveaux d'énergie.

  7. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 7
    7
    Faites preuve de compassion. Plus vous vous informez à propos du trouble bipolaire, plus vous arriverez à le comprendre et à l'accepter. Même s'il peut être compliqué de gérer ce genre de trouble au sein de votre famille, vos inquiétudes et votre prévenance peuvent aider le membre de votre famille qui en est atteint.
    • Une des façons de lui montrer que vous vous souciez de son état est de répondre présent lorsqu'il en a besoin et de lui montrer que vous voulez l'aider à guérir. Vous pouvez aussi lui proposer de l'écouter lorsqu'il a envie de parler de sa maladie.
    Argos 2001 Doubs
    Tél : 07.66.81.49.70
    Facebook : Argos 2001 FrancheComté 
    Twitter: Bipolaire Argos 2001 Doubs.      
     Argos2001doubs.blogspot.com


    #bipolarité #Doubs #Argos2001 #troubles bipolaires #Besançon #dépression #hypomanie #manie

Proches: 3 conseils pour vous

 Prendre soin de soi


  1. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 8
    1
    Faites preuve d'empathie. En vous mettant à la place de la personne atteinte de trouble bipolaire, vous arriverez à augmenter votre compréhension de son comportement et à réduire vos émotions ou vos réactions négatives vis-à-vis de son état mental. Essayez d'imaginer ce que vous ressentiriez en vous réveillant tous les matins sans savoir si vous allez souffrir d'une dépression aigüe ou si vous allez vous sentir complètement euphorique.

  2. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 9
    2
    Concentrez-vous sur votre propre santé mentale. Les soins que vous apportez à un membre de votre famille atteint de trouble bipolaire peuvent parfois mener à du stress et des symptômes de dépression [4]. Souvenez-vous que vous ne pouvez commencer à l'aider que si vous prenez soin en premier lieu de votre propre santé physique et mentale. Faites attention à vos propres comportements et aux émotions que vous ressentez envers cette personne.
    • Abandonnez le contrôle. Il est important de comprendre et de vous souvenir (que ce soit à voix haute ou dans votre tête) que vous ne pouvez pas contrôler les comportements du membre de votre famille. Il souffre d'un trouble que vous ne pouvez pas complètement soigner.
    • Portez votre attention sur vos propres besoins. Par exemple, vous pourriez dresser une liste de vos propres objectifs et commencer à travailler pour les atteindre.
    • Utilisez des ressources pour gérer les situations difficiles. Ce sont des ressources qui vous aideront à gérer une certaine situation et qui sont vitales pour prendre soin de vous. Ces stratégies peuvent inclure des activités que vous aimez faire comme la lecture, l'écriture, les arts plastiques, la musique, les activités en plein air, les exercices et les sports. Les activités thérapeutiques peuvent aussi vous aider à prendre soin de vous, par exemple les techniques de relaxation (par exemple la relaxation progressive des muscles), la méditation, la tenue d'un journal, la pleine conscience et la thérapie par l'art. Vous pouvez aussi gérer ces situations en créer une distance ou en vous retirant des situations stressantes lorsqu'elles apparaissent.

  3. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 10
    3
    Envisagez de demander de l'aide à un professionnel. Si vous vous rendez compte que vous avez du mal à gérer les symptômes de cette personne atteinte de trouble bipolaire, il pourrait être utile de suivre vous-même une thérapie. Des éléments suggèrent qu'une thérapie familiale, pas seulement une information à propos du trouble, peut aider les individus (surtout le personnel soignant ou les parents) à gérer le trouble bipolaire de l'un des membres de leur famille [5].


    Argos 2001 Doubs
    Tél : 07.66.81.49.70
    Facebook : Argos 2001 FrancheComté 
    Twitter: Bipolaire Argos 2001 Doubs.      
     Argos2001doubs.blogspot.com


    #bipolarité #Doubs #Argos2001 #troubles bipolaires #Besançon #dépression #hypom

Argos 2001 Doubs Franche-Comté

E-café Sam. 27 mai 2023 10h-12h