E-café Sam. 27 mai 2023 10h-12h

 e-café sam.27 mai 2023 de 10h à 12h


Qu'est qu'un e-café ? 

c'est un moment d'échanges informels en visio comme si on était au café.... 

On parle de tout et de rien, on arrive quand on veut, on repart quand on veut dans une ambiance simple et conviviale.

La modération est assurée par 2 bénévoles de l'Antenne Argos 2001 Franche-Comté et du groupe Facebook Conjoints Entraide et Partage. 

N'hésitez pas à venir ! (possibilité de couper la vidéo si vous le souhaitez et ne laisser que votre micro ouvert). Nombre limité de places pour des meilleurs échanges. Pour participer, cliquez depuis votre tél ou tablette ou ordi copier/coller ce lien dans votre navigateur :


https://zoom.us/j/92286836188

ID de réunion : 922 8683 6188








Groupe de parole en visio Mar 23 mai 19h à 20h30

 La parole circule

" Bien connaitre la maladie : on en parle ?"

Ouvert aux malades et proches aidants En toute confidentialité, chacun pourra parler de son vécu, de ses difficultés par rapport à la maladie. La prise de parole n'est pas obligatoire. Ce groupe sera animé par Gilles Lorimier, responsable et fondateur de l'antenne. 

La présence de personnes en dépression sévère ou en phase maniaque ainsi que des enfants en bas âge n'est pas souhaitable. 

Pour participer cliquez sur le lien ci-dessous: Merci de respecter les horaires du début : 19h précise

https://teams.live.com/meet/9467363273359


Groupe de parole de février 21 février 19H30- 21H



GROUPE DE PAROLE : 
la parole circule Ouvert aux malades et proches aidants 
En toute confidentialité, chacun pourra parler de son vécu, de ses difficultés par rapport à la maladie. La prise de parole n'est pas obligatoire. 

Ce groupe sera animé Gilles Lorimier responsable et fondateur de l'antenne. La présence de personnes en dépression sévère ou en phase maniaque ainsi que des enfants en bas âge n'est pas souhaitable. Pour participer cliquez sur le lien ci-dessous: 
Merci de respecter les horaires du début : 19h3O précise 

https://teams.live.com/meet/9450219695800


 

SI VOUS SOUFFREZ DE TROUBLE BIPOLAIRE, SI VOUS AVEZ UN PROCHE BIPOLAIRE

 TROUBLES BIPOLAIRES : Quelques Conseils pratiques

À l’annonce du diagnostic, il est assez courant que le patient ou ses proches se demandent à qui la faute ? Sachez que la maladie est causée par de nombreux facteurs tant biologiques, psychologiques que génétiques. Nul n'est responsable.

Quelques conseils utiles :
🔴 SI VOUS SOUFFREZ DE TROUBLE BIPOLAIRE
✅ En début de crise (phase dépressive), essayez d'entrer en communication avec votre proche pour parler de votre souffrance. Ne vous isolez pas.
✅ Dès que les médicaments commencent à agir et que vous vous sentez mieux, vous
serez peut-être tenté d’arrêter votre traitement. Ne le faites surtout pas, car les symptômes risquent de réapparaître de façon plus sévère.
✅ En cas d'épuisement ou de réticence à prendre vos médicaments, discutez avec votre médecin.
✅ La psychothérapie est un élément essentiel de la gestion des troubles bipolaires. Elle complète la prise en charge médicamenteuse. Elle a pour but – dès que la crise est passée – de développer des compétences et des stratégies qui vous aideront à mieux gérer votre état, à réagir positivement aux éléments déclencheurs, à créer un environnement de soutien.
✅ La psychoéducation devrait être intégrée dans votre traitement général. Elle vous aidera à mieux connaître et comprendre votre maladie et à y faire face beaucoup plus efficacement.


🔴 SI VOUS AVEZ UN PROCHE BIPOLAIRE
✳️ Sachez que les malades bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Ils sont dangereux pour eux-mêmes, le risque de suicide et la mortalité par suicide sont des éléments très importants. Alors encouragez-les à prendre rendez-vous avec le psychiatre ou le médecin régulièrement.
✳️ La phase dépressive peut inclure le risque de suicide. Le trouble bipolaire est une maladie grave, mais les personnes atteintes peuvent mener une vie très riche.
✳️ Un entourage positif est indispensable.
✳️ Aidez votre proche à prendre ses médicaments et à suivre des séances de psychothérapie.
✳️ Sachez aussi que Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais un rétablissement est possible.
✳️ Le trouble bipolaire dans les accès aigus est souvent à l'origine de conflits ou d'affrontements qui peuvent aller jusqu'à la désorganisation de la vie familiale. L'entourage vit souvent dans l'anticipation anxieuse des rechutes, supportant mieux les dépressions que l'excitation. La psychothérapie vous est également nécessaire pour ne pas sombrer.
Le diagnostic du trouble bipolaire n'est pas une sentence, c'est un trouble chronique avec lequel on peut vivre normalement.

Traitements maladies bipolaire dans un tableau

 


TRAITEMENTS MALADIE BIPOLAIRES

Témoignage malade bipolaire type 2, pour les malades, proches et aidants parce que partager c'est déjà mieux comprendre :

Témoignage malade bipolaire type 2, pour les malades, proches et aidants parce que partager c'est déjà mieux comprendre :
" Bonjour, je m’appelle Céline, je suis bipolaire type 2. Je me soigne avec des médicaments et des conseils d’hygiène de vie que j’applique au mieux. Aujourd’hui, je suis équilibrée après quinze ans de galère ponctués par dix dépressions sévères, deux phases hypomaniaques, un virage maniaque et une phase maniaque.
Ici, je ne raconterai pas mes crises car mon histoire est, de ce point de vue, similaire à d’autres témoignages que vous trouverez par ailleurs.
Avec ce témoignage, je voudrais, plutôt, m’adresser aux malades mais aussi aux proches de malades bipolaires. Je voudrais vous dire quels ont été les effets destructeurs de la maladie ; comment nous avons pu y faire face et comment , encore aujourd’hui, nous y faisons face.
Ce que je vais vous dire ne porte aucun jugement mais raconte simplement mon point de vue.
———————————
La maladie bipolaire est extrêmement destructrice pour nous, malades, mais aussi pour nos relations sociales:
Avec nos amis, cela été pour certains, l’incompréhension et la colère. De très bons amis ne se sont pas révélés les plus écoutants, ni les plus bienveillants. Cela m’a fait mal. Aujourd’hui, peu sont encore nos amis.
Avec ma famille avec laquelle je m’entends très bien, en temps normal, cela a été aussi très difficile.
Maman n’a rien compris pour elle consulter un psychiatre était impensable.
Mes frères ont eu des réactions différentes. L’un m’a soutenue et a soutenu mon mari. L’autre n’a rien dit alors que nous étions proche petits.
Mes enfants, lors de mes crises de troubles de l’humeur, ont été protégés par mon mari. Ils voyaient leur maman dans un état différent de d’habitude mais disaient « maman est malade, elle est soignée, cela ira mieux ». Et comme je je remontais la pente après chaque dépression et que je retrouvais mon état normal, ils étaient rassurés.
Mon mari ne me reconnaissait pas, il était désarmé et ne savait que faire. Je crois qu’il s’est raccroché à l’image qu’il avait de moi avant ma première crise et à mon état normal entre les crises.
Lors de mes dépressions, il ne comprenait pas pourquoi la femme qu’il aimait était dépressive, avait des idées très noires et était si terrorisée au fond de son lit. Il voulait vraiment m’aider mais ne sait pas comment s’y prendre face à mes dépressions sévères inexpliquées. Il a essayé d’être patient. Il m’a poussée à aller consulter ; il m’a accompagnée chez le médecin autant que possible car il a un travail très prenant. Il m’a fait hospitalisée, avec mon accord, lorsqu’il y en avait besoin. Sa présence a été indispensable pour moi.
Lors de mes phases hautes, il a été complètement désorienté, déstabilisé devant mes attitudes impossibles à raisonner. Il était perdu, meurtri et ne comprenait pas ce qui se passait.
Les deux premières phases ont été hypomaniaques et de courtes durée donc il n’y a pas trop de conséquences.
La troisième phase haute a été un virage maniaque qui m’a fait monté en phase maniaque. Cette phase maniaque a été catastrophique pour notre couple, notre confiance mutuelle et a ébranlé notre amour.
Lors de cette montée en manie, j’ai fait toutes les conneries qu’un malade peut faire lors de ces crises maniaques. Ce que j’ai fait à laisser beaucoup de traces et de cicatrices. Il est très difficile pour mon mari et moi-même de comprendre, d’accepter, d’oublier et peut-être de pardonner.
————————
Ce virage maniaque a aboutit à une hospitalisation et là, le diagnostic de troubles de l’humeur ou bipolarité est tombé ! Ouf !
Alors, tout mon entourage et moi-même ont pu mettre des mots sur les maux.
Alors, la réalisation que les crises de changements d’humeur et leurs conséquences étaient dues à une maladie a été salvatrice.
Alors, la compréhension a pu s’installer et le dialogue se renouer. Mon mari, mes enfants, quelques proches se sont informés et ont compris. Aujourd’hui ils me soutiennent et m’aident à faire face à ma maladie.
Alors, un traitement médicamenteux avec des thymorégulateurs a été mis en place et est, aujourd’hui, bien suivi par moi-même et par le psychiatre.
J’ai pu suivre des séances de psycho-éducation animées par un médecin du CHU. Elles m’ont permises de mieux accepter et de mieux comprendre ma maladie. Des séances étaient aussi organisées pour les proches, mon mari y a participé. Cela lui a permis de réaliser l’impact de la maladie sur d’autres proches.
Par ailleurs, je fais, régulièrement, des séances psychothérapie de type T.C.C.( Thérapie Cognitivo Comportementale). Elles m’aident, notamment, à mieux gérer l’ampleur de mes émotions. Je tiens un agenda de l’humeur, outil indispensable au suivi de mes variations de l’humeur et de leur effets (sommeil, activités physiques, plaisirs, contrariétés, régularité des repas, etc…).
——
Aujourd’hui, je suis équilibrée. Je suis comme un funambule sur son fil avec un balancier renforcé et un filet représenté par mon entourage, le médecin et la psychologue.
J’espère que ce témoignage pourra aider les malades ayant des troubles de l’humeur appelés bipolarité.
J’espère que ce témoignage pourra aider les proches et les aidants. Car pour moi arriver à l’équilibre nécessite un travail d’équipe entre les malades, leur entourage, les médecins et les psychologues.
Que la vie est belle pour tous lorsque la maladie bipolaire qui est en moi est devenue calme !

Le chemin vers la stabilisation des troubles de l’humeur bipolaires est long mais qu’il vaut la peine être vécu. 

A propos de la stabilité et de quelques clés, ici personnelles :

A propos de la stabilité et de quelques clés, ici personnelles :
Le traitement est une chose mais loin d'être la seule !
Il y a plusieurs choses qui m'ont apporté :
- certes, un traitement stabilisateur nécessaire (mais pour moi pas forcément suffisant car vivre ce n'est pas que survivre).
- le travail personnel en psychothérapie (depuis près de 15 ans maintenant).
- des groupes de parole et réunion d'information à ARGOS 2001 (association de bipolaires et de proches où je me suis aussi investi) qui ont fait office de psychoéducation.
- une certaine hygiène de vie même si je peux me permettre quelques écarts exceptionnels.
- du sport pour le bien-être physique et mental, et aussi pour perdre du poids accumulé (de 105 kg à 80 kg actuellement presque mon poids avant les troubles).
- des relations amicales plus variées et fiables (anciennes relations, faites lors d'activités, au travail, ou sur les réseaux, car ça existe !).
- des moments de promenades seuls ou entre amis dans la nature.
- un investissement dans ce qui me plaît (passions notamment écriture et musique, bénévolat à l'hôpital, représentant des travailleurs de mon établissement, ...) et qui fait sens pour moi.
- travail aussi (même si j'ai choisi un temps partiel actuellement, où je trouve un équilibre).
- logement personnel (pendant j'étais au chômage retourné dans ma famille).
- un moment aussi, une relation sentimentale qui certes s'est terminée mais je ne désespère pas que retrouver quelqu'un, surtout que grâce à tout ce qui précède, j'ai acquis une bonne confiance en moi.

Tout cela m'aide énormément et donne un sens à ma vie qui maintenant, je le sais, vaut vraiment la peine d'être vécue ! 

Prise en charge: role de l'entourage par le Dr Christian GAY

 Prise en charge du malade bipolaire et rôle de l'entourage selon le Dr Christian Gay, psychiatre spécialiste des troubles bipolaires :

" La prise en charge de la personne souffrant de troubles bipolaires comprend trois pôles, médicamenteux, psychothérapique et éducationnel. Le plus souvent ces approches sont intriquées. Il est très réducteur de penser que seuls, les médicaments ou la psychothérapie, pourront arriver à bout de cette maladie. Chaque approche a sa place et il important de ne pas sous estimer la psychothérapie. Ces approches sont complémentaires, ce qui ne peut que contribuer à améliorer le résultat thérapeutique.

En quoi l'entourage peut-il être utile
Les poches du malade sont en quelque sorte des aidants pour lui, des aidants qui se doivent de s'informer pour accompagner. Il très fragilisant d'aider une personne atteinte de troubles bipolaires. Il faut donc se faire aider si on veut être d'une quelconque utilité. Il faut partir du principe qu'il faut se porter bien pour aider quelqu'un qui ne l'est pas à le devenir et cela passe par prendre soin de soi."

L'entourage

 Prise en charge du malade bipolaire et rôle de l'entourage selon le Dr Christian Gay, psychiatre spécialiste des troubles bipolaires :

" La prise en charge de la personne souffrant de troubles bipolaires comprend trois pôles, médicamenteux, psychothérapique et éducationnel. Le plus souvent ces approches sont intriquées. Il est très réducteur de penser que seuls, les médicaments ou la psychothérapie, pourront arriver à bout de cette maladie. Chaque approche a sa place et il important de ne pas sous estimer la psychothérapie. Ces approches sont complémentaires, ce qui ne peut que contribuer à améliorer le résultat thérapeutique.
En quoi l'entourage peut-il être utile
Les poches du malade sont en quelque sorte des aidants pour lui, des aidants qui se doivent de s'informer pour accompagner. Il très fragilisant d'aider une personne atteinte de troubles bipolaires. Il faut donc se faire aider si on veut être d'une quelconque utilité. Il faut partir du principe qu'il faut se porter bien pour aider quelqu'un qui ne l'est pas à le devenir et cela passe par prendre soin de soi."

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vient d'être diagnostiquée ?

 Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vient d'être diagnostiquée ?

« Bien suivre son traitement quel que soit son ressenti, de voir régulièrement son psychiatre et de lire sur le sujet pour mieux comprendre ce qui lui arrive » explique Philippe.
« Les conseils à donner, c'est de l’accepter ( ce qui est le plus difficile), de suivre son traitement même quand on va mieux, ne jamais l'arrêter, en parler avec sa famille et ses amis proches, qu'ils puissent détecter les signes d'un début de phase. » annote Loïc, avant de rajouter « Prends bien ton traitement, trouve-toi des garde-fous, fais des choses que tu aimes, vois bien ton psychiatre régulièrement, tu peux te faire aider par une psychologue. »
Cécilia, elle, à deux conseils à donner : « avoir une hygiène de vie irréprochable et accepter la maladie. Ne pas baisser les bras et bien s’entourer. »
« Pour une personne qui vient d'être diagnostiquée, je lui dirais que ce trouble n'empêche pas le bonheur. Souvent, on pense que notre vie est foutue quand le diag est posé. De mon côté par exemple, le diagnostic a été difficile à accepter au départ. Il y a eu une phase de déni ou je me refusais de prendre les traitements. Après quelques hospitalisations rapprochées et la prise de conscience du risque et un suivi psy adapté, j'ai appris à être en paix avec le trouble, à en faire un compagnon de route plutôt qu'un ennemi. Cet état d'esprit change tout dans l'appréhension du trouble. J'ai également décidé de ne plus me mentir à moi-même et à mon entourage. Cela a été libérateur d'annoncer ouvertement et sans barrières ma maladie à mes proches. C'est aussi se détacher des potentielles réactions de l'extérieur : "Mais alors tu es folle ?" c'est aussi ce que l'on peut entendre ! Nous ne sommes pas responsables de la vision de l'autre. Si on est en paix avec notre propre vision du monde, les paroles des autres ne sont pas vécues comme une attaque, mais plutôt comme
de la méconnaissance. C'est justement l'occasion d’expliquer."

LES MÉDICAMENT ET LEURS EFFETS

 TRAITEMENTS :

LES MÉDICAMENT ET LEURS EFFETS
Voici les thérapeutiques médicamenteuses que l'on retrouve en partie dans le traitement des troubles bipolaires et d'autres pathologies psychiatriques.
La base du traitement pour la bipolarité est le RÉGULATEUR DE L' HUMEUR (thymorégulateur )
En général les médecins, prescrivent le lithium ou le Depakote ( valpromide) qui nécessite moins de surveillance ( fonction hépatique, rénale...). Ce traitement va permettre de limiter le côté montagne russe, il va permettre au patient de stabiliser ( ou du moins d'essayer) son humeur. Le principal effet secondaire est l'ouverture de l'appétit, donc généralement une prise de poids. Et le second, non des moindres des répercussions sur le corps par une altération des fonctions hépatiques, rénales...
En général peuvent être associés, ou indiqués pendant la phase basse un ou plusieurs antidépresseurs. Ils permettent de doper la sécrétion d'hormones du plaisir. Et de sortir le patient ( ou d'essayer, toujours ) de la dépression ( léthargie, idées sombres, perte de motivation,... ). On retrouve des médicaments comme Venlafaxine (effexor), prozac, cymbalta, seroplex, mianserine... comme le thymoregulateur, les effets secondaires peuvent être une prise de poids, mais paradoxalement une perte de poids pour d'autres. Dans le début du traitement il peut y avoir une fatigue importante, une apparition des angoisses, bouffées de chaleur... Ils entraînent également une dépendance, le simple fait d'oublier une prise entraîne vertiges et mal être. Dans tous les cas, ce traitement ne s'arrête jamais brutalement et seul sans un avis médical ( réapparition plus importante des angoisses, risques suicidaires et notamment rechute). Cependant la prise d'antidepresseurs chez la personne bipolaire doit être régulière et contrôlée par le médecin car elle peut entraîner ( paradoxalement), une hypomanie, voire une phase maniaque.
Sont généralement associés aux antidépresseurs, les ANXIOLYTIQUES. Ce sont en quelques sortes des tranquillisants qui apaisent les angoisses, les peurs, aident également à l'endormissement. Les effets secondaires sont une grande fatigue, voire léthargie, difficultés cognitives ( ralentissement de la pensée et des émotions...), vertiges et surtout énorme dépendance. C'est un peu le gros hic des anxyolitiques benzodiazépines.
Dans les phases maniaques assez importantes ou associants des hallucinations ou sortie totale de la réalité, le médecin peut prescrire des neuroleptiques, comme le risperdal par exemple, qui vont être anti délirants, ils vont lutter contre le dérèglement de la pensée. Ceci va ramener le malade à la réalité. Ce traitement entraîne beaucoup d'effets secondaires à noter des troubles moteurs ( tremblements, douleurs musculaires, crispations notamment de la mâchoire...) puis une prise de poids, des modifications métaboliques ( diabète notamment), léthargie, perte d'entrain...
L'effet secondaire le plus important s'appelle le syndrome malin des neuroleptiques qui peut engager le pronostic vital du malade associant fièvre, problèmes musculaires, délires,... * faire le 15 si ces signes apparaissent.
En dernier lieu, on retrouve les somnifères qui permettent de retrouver un sommeil correct tant dans la phase haute que basse. Les somnifères font également partie des benzodiazépines, donc créent une dépendance.
Le bon suivi de ces divers traitements est important, le médecin ne trouvera pas forcément le bon traitement dès le départ, certains médicaments correspondent à certains malades et pas à d'autres. D'où l'importance de bien respecter les posologies et les recommandations du médecin.
A tout ceci, il est nécessaire d'y associer une bonne hygiène de vie, limitation du stress ( autant que faire se peut), équilibre alimentaire ( les intestins sont notre 2ieme cerveau), une activité physique raisonnée et raisonnable.

L'essentiel sur les médicaments utilisés pour la maladie bipolaire

 L'essentiel sur les médicaments utilisés pour la maladie bipolaire

Les médicaments et leurs effets.
Voici les thérapeutiques médicamenteuses que l'on retrouve en partie dans le traitement des troubles bipolaires et d'autres pathologies psychiatriques.
La base du traitement pour la bipolarité est le régulateur d'humeur (thymoregulateur )
En général les médecins prescrivent le lithium ou le Depakote ( valpromide) qui nécessite moins de surveillance ( fonction hépatique, rénale...). Ce traitement va permettre de limiter le côté montagne russe, il va permettre au patient de stabiliser ( ou du moins d'essayer) son humeur. Le principal effet secondaire est l'ouverture de l'appétit, donc généralement une prise de poids. Et le second, non des moindres des répercussions sur le corps par une altération des fonctions hépatiques, rénales...
En général peuvent être associés, ou indiqués pendant la phase basse un ou plusieurs antidépresseurs. Ils permettent de doper la sécrétion d'hormones du plaisir. Et de sortir le patient ( ou d'essayer, toujours ) de la dépression ( léthargie, idées sombres, perte de motivation,... ). On retrouve des médicaments comme Venlafaxine (effexor), prozac, cymbalta, seroplex, mianserine... comme le thymoregulateur, les effets secondaires peuvent être une prise de poids, mais paradoxalement une perte de poids pour d'autres. Dans le début du traitement il peut y avoir une fatigue importante, une apparition des angoisses, bouffées de chaleur... Ils entraînent également une dépendance, le simple fait d'oublier une prise entraîne vertiges et mal être. Dans tous les cas, ce traitement ne s'arrête jamais brutalement et seul sans un avis médical ( réapparition plus importante des angoisses, risques suicidaires et notamment rechute). Cependant la prise d'antidepresseurs chez la personne bipolaire doit être régulière et contrôlée par le médecin car elle peut entraîner ( paradoxalement), une hypomanie, voire une phase maniaque.
Sont généralement associés aux antidépresseurs, les anxiolytiques. Ce sont en quelques sortes des tranquillisants qui apaisent les angoisses, les peurs, aident également à l'endormissement. Les effets secondaires sont une grande fatigue, voire léthargie, difficultés cognitives ( ralentissement de la pensée et des émotions...), vertiges et surtout ENORME DEPENDANCE. C'est un peu le gros hic des anxyolitiques benzodiazépines.
Dans les phases maniaques assez importantes ou associants des hallucinations ou sortie totale de la réalité, le médecin peut prescrire des neuroleptiques, comme le risperdal par exemple, qui vont être anti délirants, ils vont lutter contre le dérèglement de la pensée. Ceci va ramener le malade à la réalité. Ce traitement entraîne beaucoup d'effets secondaires à noter des troubles moteurs ( tremblements, douleurs musculaires, crispations notamment de la mâchoire...) puis une prise de poids, des modifications métaboliques ( diabète notamment), léthargie, perte d'entrain...
L'effet secondaire le plus important s'appelle LE SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES qui peut engager le pronostic vital du malade associant fièvre, problèmes musculaires, délires,... * faire le 15 si ces signes apparaissent.
En dernier lieu, on retrouve les somnifères qui permettent de retrouver un sommeil correct tant dans la phase haute que basse. Les somnifères font également partie des benzodiazépines, donc créent une dépendance.
Le bon suivi de ces divers traitements est important, le médecin ne trouvera pas forcément le bon traitement des le départ, certains médicaments correspondent à certains malades et pas à d'autres. D'où l'importance de bien respecter les posologies et les recommandations du médecin.
A tout ceci, il est nécessaire d'y associer une bonne hygiène de vie, limitation du stress ( autant que faire se peut), équilibre alimentaire ( les intestins sont notre 2ieme cerveau), une activité physique raisonnée et raisonnable ( attention aux effets vertigineux de certains médicaments), des pauses de Pleine Conscience informelle ou formelle.
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