Témoignage d’une maman de malade bipolaire. Partager nos vécus permet à chacun de de progresser, c’est certain.

 

« Bonjour à tous, je vais vous raconter mon parcours de maman de bipolaire.

En effet, je suis la maman d’un jeune homme bipolaire aujourd’hui âgé de 35 ans.
Difficile de savoir quand çà a commencé : déjà des comportements extrêmes dès l’âge de 18 ans mais c’est à l’âge de 23 ans qu’une amie m’a dit « ton fils doit être bipolaire ». Je ne savais pas ce que ça voulait dire.

Le diagnostic s’est confirmé, et très rapidement nous avons tout connu. Je dis « nous » parce que je ne l’ai jamais lâché. De son côté : phase up, hospitalisation avec isolement dans un HP qui tenait davantage du milieu carcéral des années 90, délires mystiques, tentative de suicide face à moi, croupissement dans le noir , le sommeil, la saleté, le logement à l’abandon, etc…

De mon côté : Solitude. Solitude. Solitude. Seule au milieu des autres. Famille de militaires où tout le monde marche droit, et lui qui allait de travers. Je ne l’aurais pas abandonné malgré toute la violence qu’il m’a jetée à la figure, malgré le choc de la dégringolade que j’avais sous les yeux. Maintes fois, je me suis dit : « si on m’oblige à choisir entre lui et le reste de la famille, mon choix est évident. Je ne laisserai pas mon fils. » J’aurais renoncé à mon couple plutôt qu’à mon fils.

Pendant 6 ans, on peut véritablement parler d’errance thérapeutique. Une multitude d’essais de traitement (lithium , Abilify, etc …) à des dosages divers pour des résultats divers, toujours médiocres. Au final, un légume engoncé dans une ouate enivrante, dans 35 kg supplémentaires de graisse, avec diabète, problèmes cardiaques, foie et reins quasi-détruits. Deux comas diabétiques. Très souvent quand on a un enfant handicapé, on s’inquiète de son avenir, de ce qu’il va devenir quand on ne sera plus là. Je n’ai pas eu cette inquiétude. A cette période, l’espérance de vie de mon fils était plutôt limitée. Je n’espérais rien pour lui sinon qu’on le laisse tranquille et que ça s’arrête d’une manière ou d’une autre…

Dans une période de mieux, il avait rencontré une jeune fille mignonne comme un cœur. Bien entendu, elle a pris peur et elle n’est pas restée. Quand elle est partie, j’ai cru que la fin du monde était arrivée. Je me suis dit que, bien évidemment, mon fils allait replonger en dépression profonde.
Pas du tout, ce départ a été un véritable déclic pour lui : il est sorti de son lit, au sens propre comme au sens figuré. Il s’est complètement repris en main. Il a passé des jours et des jours sur internet pour comprendre sa maladie et le fonctionnement endocrinien de l’organisme. Il a suivi des ateliers diabète au CHU (un autre) ainsi que des ateliers de psycho- éducation. Avec l’accompagnement de son psychiatre, il a diminué progressivement les médicaments jusqu’à les supprimer. Il s’est infligé un régime alimentaire drastique.

Aujourd’hui, il a reperdu ses 35 kg de trop, il gère ses repas, son linge, son ménage, il n’a plus honte de son corps et a retrouvé une vie sociale. Prochaine étape, retour à l’emploi, une grosse étape. C’est long à venir mais j’ai appris que chez les bipolaires, l’échelle-temps n’est pas la même que pour notre société formatée.

De mon côté pendant la pire période, j’ai fait la connaissance de l’UNAFAM et de AZRGOS 2001. Puis la planche de salut pour moi, ça a été un programme Profamilles organisé par l’hôpital psychiatrique de Poitiers. C’est un programme normalement destiné aux proches de schizophrènes mais compte-tenu de certaines similitudes, j’ai été autorisée à y participer. J’ai convaincu mon mari d’y participer avec moi pour qu’il comprenne qu’on parle de maladie, pas de caprice ou de comédie. Nous avons fait ce programme ensemble, une réunion de groupe toutes les trois semaines pendant six mois, puis un suivi mensuel. Un programme qui apprend à communiquer avec le proche, à comprendre, à réagir. Cette expérience commune nous a rapprochés.

Aujourd’hui, le sujet n’est plus tabou. J’arrive à en parler. C’est moins conflictuel. Cet apaisement familial profite à tout le monde. Les relations sont facilitées, et tous les autres participants au programme ont constaté comme nous, un apaisement de leur proche malade et des échanges plus faciles.

Je connais assez les troubles bipolaires pour savoir que rien n’est jamais acquis, qu’il faut rester vigilant, que tout peut arriver. Mais ce que je vois aujourd’hui, c’est un jeune homme qui a retrouvé goût à la vie, et qui y croit à nouveau. Alors je veux y croire avec lui.
Je veux terminer en disant qu’il existe des bipolaires qui arrivent à avoir une vie quasi-normale, avec une activité professionnelle. C’est possible. Alors pourquoi pas nous ?
Une maman sans modération »

Témoignage d'une jeune maman bipolaire



En couple depuis 5 ans et mariés depuis 1 an, nous avons décidé avec mon mari de fonder une famille. J'étais relativement stabilisée.
Cependant la décision n'est pas si simple quand on est bipolaire. Plus jeune quand j'ai été diagnostiquée je m'étais dit je n'aurai jamais d'enfant, je ne veux pas que mon enfant vive ce que j'ai vécu. Je faisais de très grosses dépressions.
Beaucoup de questions se bousculent à ce moment : Est ce que je vais arriver à m'occuper de mon bébé malgré ma maladie ? Est ce que le manque de sommeil va déclencher une phase dépressive ? Est ce que mon enfant va avoir des troubles bipolaires ?
Mais il est très dur d'avoir la réponse à ces questions et difficile de trouver des témoignages d'autres mamans.
J'ai changé de médicament en lien avec mon psychiatre en 2017. Celui que je prenais n'était pas conseillé pendant la grossesse. Malheureusement ce traitement n'a pas fonctionné. J'ai fait une dépression très rapidement et une tentative de suicide. Cela a chamboulé notre couple car mon mari ne savait pas que je pouvais aller jusque là. Mais il m'a soutenu chaque jour pour que je remonte la pente et a pris soin de moi.
En 2018 j'ai changé pour un nouveau traitement après avis d'un groupe d'experts mais avec la boule au ventre... de peur que le même scénario se reproduise. Par bonheur, tout s'est très bien passé,je suis tombée enceinte en 2 mois. J'ai eu une grossesse géniale. J'étais suivi de près par mon psychiatre, ma psychologue mais surtout ma famille. Aujourd'hui je suis maman d'une petite fille de 9 mois. C'est un petit soleil. Ce n'est pas facile tous les jours, notamment avec la reprise du travail. Mais je fais tout pour aller bien.
Malgré les troubles bipolaires on peut fonder une famille et devenir parents. Je veux donner de l'espoir à tous les couples touchés par cette maladie.
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Article de fond sur : Bipolarité en entreprise

 Bipolarité et travail

Schizophrénie, bipolarité, dépression… plus que jamais à l’heure du Covid-19, l’univers professionnel doit se familiariser avec les symptômes de ces maladies afin de créer un environnement plus inclusif, estime Lucie Caubel, de l’association Clubhouse France.

_ Dans la vie professionnelle, le handicap psychique est mal connu car il fait partie des handicaps invisibles, comment le définir ?
Méconnu hors de la sphère médicale, le handicap psychique est le plus tabou de tous les handicaps. En France, la loi ne reconnaît d’ailleurs son existence que depuis 2005. Pour mémoire, cette loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées définit le handicap dans toute sa diversité. Les troubles psychiques concernent les maladies comme la bipolarité, la schizophrénie, la dépression chronique, les troubles anxieux, les TOC, les phobies…
Ils se différencient des troubles mentaux, qui entraînent des déficiences intellectuelles et sont souvent dûs à une maladie de naissance. A contrario, la maladie psychiatrique n’altère pas les capacités intellectuelles de la personne. Elle se déclare, en général, entre 15 et 25 ans. Une personne sur cinq sera confrontée à ce type de troubles au cours de sa vie. La dépression frappe 2,5 millions de citoyens par an, c’est même la première cause d’arrêt maladie de longue durée et d’invalidité.

_ Quel est l’impact de l’épidemie de Covid-19 sur les questions de santé psychique au travail ?
La peur de la maladie génère du stress et de l’angoisse pour tout le monde, mais pour les personnes atteintes de handicap psychique, la période est souvent encore plus difficile à vivre. Certaines, par exemple, n’ont pas supporté l’isolement entraîné par le confinement et la mise en place du télétravail, et ont vu leurs symptômes s’aggraver. Pour d’autres, au contraire, le fait de travailler de chez elles les rassure. Quoi qu’il en soit, pour les employeurs, la question du maintien du lien avec les salariés prend une acuité particulière et demande une vigilance accrue.

_ Justement, quel regard portent les entreprises sur le handicap psychique, et la crise liée au Covid-19 fait-elle évoluer leur vision ?
La crise met encore plus en avant l’urgence de prendre en compte la santé mentale dans le pays, dans l’emploi et dans la société. Il faut un « plan santé mentale » comme il y a eu un « plan cancer ». Le sujet est encore approché sous le seul angle médical. Il faut pourtant d’urgence un changement des mentalités. Tout reste à faire : les entreprises en sont avec le handicap psychique au même stade qu’elles l’étaient avec le handicap visible il y a trente ans. Soyons clair : ces troubles leur font peur.
Certes, avec le Covid-19, les médias parlent davantage de santé mentale, et c’est une nouveauté à saluer. Mais cela ne suffit pas à faire vraiment bouger les lignes. A ce jour, dans l’inconscient du monde du travail – et du grand public en général –, il n’est pas rare de les associer à des situations effrayantes, comme celle du schizophrène qui décapite une infirmière dans un hôpital [le double meurtre commis par Romain Dupuy à l’hôpital psychiatrique de Pau, en décembre 2004]. Dans un fait divers récent [en février], une mère a tué sa fille d’un an, Vanille. Les médias ont martelé qu’elle avait des troubles psychiatriques.
Ce type de commentaires est dangereux car cela nourrit une vision biaisée de la réalité. Dans les faits, les crimes commis par des personnes atteintes de troubles psychiatriques sont rarissimes. A l’inverse, elles sont 140 fois plus sujettes à être victimes de vol et d’agression. Les médias connaissent mal la question. Quant au monde politique, il a tendance à utiliser à tort et à travers les mots schizophrène, autiste, bipolaire, et à en faire des insultes.
Comment se manifestent les symptômes du handicap psychique dans le monde du travail ?
Les symptômes sont autant de signaux d’alerte que les collaborateurs doivent apprendre à détecter. En augmentant la fatigabilité, la souffrance psychique peut atteindre la capacité de travail, le sens de l’organisation, la productivité, la concentration, la mémoire. Concrètement, la personne multiplie les erreurs alors qu’elle n’est pas coutumière du fait, elle se démotive, a du mal à tenir les délais et adopte, dans certains cas, une tenue négligée.
Elle peut également avoir tendance à prendre plus de travail qu’elle n’est capable d’assumer ou à se mêler de façon intempestive du travail des autres. Typique également : ses absences « perlées », c’est-à-dire répétées et de courte durée, de deux ou trois jours à chaque fois. Le repli sur soi, l’irritabilité, les crises de panique et de confiance en soi sont aussi des indicateurs. Sur le plan somatique, la personne peut se plaindre de maux de tête, d’insomnies, devenir anorexique ou boulimique. Elle est imprévisible, et cela inquiète beaucoup les recruteurs.
Evidemment, la crise liée au Covid-19 n’arrange rien. Il n’est, par exemple, pas rare que des personnes en situation de handicap psychique se sentent mal à l’aise dans un environnement professionnel où le port du masque est obligatoire. Elles ne vivent pas bien le fait de ne pas pouvoir distinguer les émotions sur le visage de leurs collègues. Il faudrait d’ailleurs généraliser l’usage des masques transparents. Dans la dynamique du plan de relance [annoncé le 3 septembre par le gouvernement], le fait que l’Agefiph [Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées] et le FIPHFP [Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique] viennent d’annoncer qu’ils soutiennent fortement le financement de ces masques inclusifs est une bonne nouvelle.
_ Comment bien accompagner le handicap psychique en entreprise ?
Plusieurs phases sont nécessaires. Il faut d’abord mettre en place une équipe pluridisciplinaire dont les interventions pourront être mobilisées en fonction de la situation : médecin du travail, responsable handicap, directeur ou responsable des ressources humaines, assistance sociale, consultant ou psychologue externe et le manageur.
Il faut ensuite mener des campagnes internes pour sensibiliser les salariés à diverses questions : Quels sont les signaux d’alerte ? Qu’est-ce que le handicap psychique ? Comment le distinguer du handicap mental ? Quelles formes peut-il prendre ? Quel comportement adopter avec une personne fragilisée par un trouble psychique ?
On pourra être amené à aménager le poste de la personne, le temps de travail en particulier. Après un arrêt maladie, le retour à l’emploi peut s’effectuer par étapes, avec un mi-temps thérapeutique, des journées de télétravail.
Expliquer aux collaborateurs pourquoi la personne bénéficie d’aménagements particuliers est essentiel. Cela permet d’éviter les tensions, de désamorcer les jalousies qui peuvent amener un salarié à demander : « Pourquoi peut-il commencer le matin plus tard que moi ? » La posture managériale est importante : il faut passer du temps à bien définir les tâches, être bienveillant et dans le non-jugement.
Plus que jamais en ces temps de Covid-19, il est nécessaire de nourrir un dialogue régulier avec les collaborateurs en situation de handicap psychique, de leur permettre de s’exprimer, de s’enquérir de leurs besoins spécifiques, car le télétravail peut décupler des sentiments d’angoisse liés à l’isolement.
_ L’association Clubhouse France fait partie des structures pionnières sur la prise en compte du handicap psychique. Quelles en sont les méthodes ?
Clubhouse est un concept né aux Etats-Unis en 1948. Il existe plus de 350 structures à travers le monde. En France, nous avons ouvert nos portes en 2011 et travaillons désormais avec une centaine d’entreprises partenaires. Cette association se veut un lieu de vie de jour, non médicalisé, qui fonctionne sur le principe de la cogestion. Les membres, volontaires, gèrent l’endroit comme une petite entreprise.
Lire aussi « Pour eux, c’est sûr, je suis un tire-au-flanc » : en finir avec l’incompréhension du handicap au travail
Chacun fait ce qu’il veut et peut, prend soin du lieu, fait la cuisine, crée des ateliers d’anglais, de retour à l’emploi, sur le logement. C’est le principe de l’empowerment : on ne considère plus la personne comme un malade, mais comme un individu avec des compétences et des ressources qu’il peut mettre en œuvre dans ce cadre d’entraide et de bienveillance.
L’une de nos méthodes fondatrices est la pair-aidance. Ce concept désigne l’entraide, l’accompagnement entre personnes concernées par une même maladie psychique. Ainsi, une personne bipolaire rétablie va décider d’accompagner un patient pas encore sorti d’affaire. En France, dans les hôpitaux, ce modèle se développe, on appelle cela le « patient aidant ». C’est encourageant.
Depuis l’épidémie de Covid-19, nous avons mis en place le « e-club house » visant à conserver autant que possible le lien existant d’habitude dans nos structures. Nous avons créé des ateliers en ligne permettant d’échanger et nous avons appelé les membres de l’association chaque jour pendant le confinement. Cela nous a donné l’idée de mettre en place ces e-clubs dans les zones rurales. La preuve que les situations de crise peuvent être des moteurs d’innovation.
Isabelle Hennebelle pour LeMonde.fr

La maladie bipolaire: documents

 

Documents sur la maladie bipolaire 

pour les malades et pour les proches aidants



Ces documents ont été choisis avec un psychiatre et une psychologue 


Vidéos sur YOU TUBE:
  • Comment vivre avec un bipolaire et comment réagir, lui parler... : You Tube site Le Bipolaire : https://youtu.be/qPHFIanwcU4
  • C'est quoi le trouble bipolaire : You Tube site Le Bipolaire : https://youtu.be/mR_ahS5X9-g


Sites Internet :  

  • Site Argos 2001:   http://www.argos2001.fr
         L'association ARGOS 2001 est animée par des personnes atteintes de troubles bipolaires et          des proches. Parmi ses missions, elle organise des conférences, anime des groupes de paroles réguliers, tient une permanence téléphonique à l'écoute de tous et participe à des colloques sur la santé mentale et le handicap.

  • Site de l'Université Douglas spécialisée dans les troubles de l'humeur : www.douglas.qc.ca


Livres : 
  • Livre BD "Goupil ou Face" de Lou Lubie
  • "La maladie bipolaire expliquée aux souffrants et aux proches" Dr Giachetti
  • "Vivre avec un maniaco-dépressif" Dr Christian gay



Argos 2001 Doubs
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Proches: 6 conseils pour soutenir le malade bipolaire

 Soutenir un membre de famille


  1. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 1
    1
    Comprenez que certains comportements de cette personne sont liés à son trouble bipolaire. Par exemple, une personne qui parle d'elle-même de manière égoïste ou qui se vante est généralement perçue comme une personne arrogante et égocentrique. Ce même comportement chez une personne bipolaire est le signe d'une manie, tout comme les autres comportements qui vous paraissent désagréables. Vous arriverez à mieux comprendre ce trouble si vous savez reconnaitre ces comportements comme des symptômes de la maladie, pas comme des comportements volontaires. Cependant, faites attention de ne pas associer tous les comportements que cette personne démontre à des symptômes de sa maladie, car les personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent aussi être en colère ou tristes comme n'importe qui d'autre.
    • Une des façons de mieux comprendre la maladie du membre de votre famille et de le soutenir est de simplement lui poser des questions à propos de ce qu'il ressent. Cependant, assurez-vous de le faire en toute discrétion et de ne pas le mettre mal à l'aise avant d'aborder le sujet. S'il se sent menacé, vous pouvez simplement lui demander comment il se sent pour obtenir plus d'informations à propos de ce qu'il traverse.

  2. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 2
    2
    Soutenez le membre de votre famille pendant son traitement. Puisque le trouble bipolaire peut être traité au moyen de médicaments et d'une thérapie, il est crucial de lui montrer votre soutien pendant la durée de son traitement. Vous pouvez vous impliquer en participant à la psychothérapie du membre de votre famille. Une thérapie familiale peut aussi vous aider à le soutenir.
    • Communiquez avec le psychologue qui le suit. Si le membre de votre famille vous a permis de discuter avec son thérapeute, vous pouvez lui parler des inquiétudes ou des problèmes que vous avez au fur et à mesure qu'ils apparaissent. Vous pouvez aussi de cette façon obtenir plus d'informations pour savoir comment vous pouvez aider le membre de votre famille.
    • Si le membre de votre famille ne reçoit pas pour l'instant de traitement, vous pouvez l'encourager à en trouver un. Il existe de nombreuses ressources utiles sur Internet [1] [2]. Vous pouvez aussi faire une recherche auprès de thérapeutes et de psychiatres spécialisés dans le trouble bipolaire. Cependant, évitez de le forcer à suivre un traitement s'il ne le veut pas (à moins que son comportement puisse être dangereux pour lui ou pour les autres), cela va lui faire peur et pourrait mettre votre relation en péril.

  3. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 3
    3
    Aidez-le à suivre son traitement. Les personnes atteintes de trouble bipolaire évitent généralement de prendre leurs médicaments, car elles peuvent trouver du plaisir lors de leurs manies. Si vous remarquez que le membre de votre famille ne prend pas ses médicaments, la première chose à faire est d'en avertir son psychiatre ou son docteur le plus tôt possible. Il y a de bonnes chances que le docteur veuille en discuter avec cette personne et il vous informera de la marche à suivre. Si vous ne pouvez pas discuter avec son docteur, vous pouvez l'encourager à prendre ses médicaments ou lui offrir des récompenses en échange (par exemple une certaine friandise ou une activité qu'il apprécie) s'il consent à prendre ses médicaments.

  4. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 4
    4
    Aidez-le pendant un épisode maniaque ou hypomaniaque. Si vous remarquez des signes qui indiquent que cette personne traverse un épisode de manie, il est essentiel de l'aider pour éviter qu'elle ne se blesse.
    • Négociez avec elle pour éviter qu'elle ne se blesse pendant ses comportements à risques (jeux de hasard, vitesse excessive, prise de drogues, mauvais comportement sur la route).
    • Tenez les enfants, les personnes handicapées et les personnes vulnérables loin de cette personne pour qu'elle évite de leur faire du mal.
    • Discutez avec le docteur qui le suit ou appelez une ambulance ou SOS Suicide s'il présente le risque de se faire du mal ou du faire du mal aux autres.

  5. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 5
    5
    Planifiez les moments de crise. Il est important d'avoir un plan d'action pour gérer les urgences afin de désamorcer une situation de crise. Gardez les numéros de téléphone de membres de votre famille qui peuvent vous aider, ainsi que celui du docteur et des hôpitaux. Ne gardez pas ces informations seulement dans votre téléphone au cas où vous resteriez sans batterie, vous devez avoir ces numéros écrits quelque part et les garder en permanence sur vous (par exemple dans votre portefeuille ou votre sac). Donnez-en une copie au membre de votre famille. Vous pouvez même mettre en place un plan ensemble pour les moments où cette personne devient émotionnellement instable.

  6. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 6
    6
    Aidez cette personne à éviter les éléments déclencheurs. Un élément déclencheur est un comportement ou une situation qui augmente la probabilité d'apparition de résultat négatif, dans ce cas précis, d'épisodes maniaques ou dépressifs. Parmi les éléments déclencheurs possibles, on retrouve certaines substances comme la caféine, l'alcool et d'autres drogues [3]. Les éléments déclencheurs peuvent aussi inclure des émotions négatives comme le stress, un régime alimentaire mal équilibré, des problèmes de sommeil (en dormant trop ou pas assez) ou des conflits interpersonnels. Le membre de votre famille pourrait aussi avoir des déclencheurs qui lui sont propres. Vous pouvez l'aider en le décourageant de se livrer à ces comportements ou en l'aidant à revoir ses priorités pour réduire son niveau de stress.
    • Les personnes atteintes de troubles bipolaires expriment souvent des critiques à l'encontre des autres.
    • Si vous vivez avec cette personne, vous pouvez éliminer certaines substances comme l'alcool de votre foyer. Vous pouvez aussi essayer de créer un environnement plus relaxant en contrôlant la lumière, la musique et les niveaux d'énergie.

  7. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 7
    7
    Faites preuve de compassion. Plus vous vous informez à propos du trouble bipolaire, plus vous arriverez à le comprendre et à l'accepter. Même s'il peut être compliqué de gérer ce genre de trouble au sein de votre famille, vos inquiétudes et votre prévenance peuvent aider le membre de votre famille qui en est atteint.
    • Une des façons de lui montrer que vous vous souciez de son état est de répondre présent lorsqu'il en a besoin et de lui montrer que vous voulez l'aider à guérir. Vous pouvez aussi lui proposer de l'écouter lorsqu'il a envie de parler de sa maladie.
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    #bipolarité #Doubs #Argos2001 #troubles bipolaires #Besançon #dépression #hypomanie #manie

Proches: Comprendre le trouble bipolaire

 Comprendre le trouble bipolaire


  1. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 11
    1
    Sachez que le trouble bipolaire est un trouble biologique. Cela signifie qu'il y a une composante génétique très forte et qu'il a tendance à se transmettre. C'est pourquoi ce n'est pas de la faute de la personne atteinte du trouble bipolaire comme cela pourrait l'être si elle avait d'autres troubles médicaux. Le trouble bipolaire n'est pas une maladie mentale que cette personne peut contrôler par pure volonté [6].

  2. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 12
    2
    Sachez reconnaitre les différents types de symptômes du trouble bipolaire. Il existe deux types principaux de troubles bipolaires, le trouble bipolaire I et le trouble bipolaire II. Il est important d'identifier de quel type souffre le membre de votre famille pour comprendre quels sont ses symptômes et comportements particuliers.
    • Le trouble bipolaire I se retrouve chez les personnes qui traversent des épisodes maniaques qui durent généralement entre une semaine ou plus. Certains symptômes de cet épisode maniaque comprennent une humeur irritable, une estime de soi exagérée, un besoin moins important de sommeil, une envie de parler plus fort, des difficultés de concentration, une augmentation des activités visant un certain but et des comportements dangereux (par exemple des jeux de hasard ou des relations sexuelles non protégées avec des partenaires multiples) [7].
    • Le trouble bipolaire II se manifeste par un épisode dépressif majeur ainsi que par au moins un épisode hypomaniaque (similaire à un épisode maniaque, mais moins grave et qui peut durer jusqu'à 4 jours) [8].

  3. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 13
    3
    Comprenez comment fonctionne le traitement du trouble bipolaire. Le trouble bipolaire est généralement traité en utilisant une combinaison de médicaments et de thérapie. Les psychiatres ou les docteurs prescrivent souvent des médicaments stabilisateurs d'humeur comme le lithium afin de réduire les symptômes du trouble bipolaire. Les psychologues, les thérapeutes et d'autres professionnels aident généralement le patient atteint de trouble bipolaire à gérer ses symptômes. On utilise généralement des thérapies cognitivo comportementales, des thérapies familiales et des thérapies interpersonnelles [9].

  4. Image intitulée Deal with a Bipolar Family Member Step 14
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    Renseignez-vous à propos des effets typiques du trouble bipolaire sur la vie familiale. Les membres de la famille d'un patient atteint de trouble bipolaire peuvent se sentir dépassés et sans énergie. En plus, les conjoints de ces individus pourraient ressentir un manque de soutien et nombre d'entre eux ne demandent pas d'aide [10].
    • Si un membre de la famille d'un patient atteint de trouble bipolaire pense que cette personne contrôle sa maladie, il pourrait se sentir dépassé et insatisfait de sa relation avec cette personne [11].
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